De l'éco-paquebot au porte-conteneurs nucléaire en passant par le ferry au gaz naturel liquéfié (GNL), le navire de demain n'aura plus grand-chose à voir avec la flotte d'aujourd'hui. Présidé par le Gican, Groupement des industries de construction et d'activités navales, le projet «navire du futur», issu du Grenelle de la Mer, planche sur la mise en œuvre d'une nouvelle flotte de bateaux, «plus économes, plus propres, plus sûrs et plus intelligents.
«Nous avons essayé de fédérer l'industrie autour d'une dizaine de projets», explique Fabrice Theobald, délégué général adjoint du Gican. L'un des plus impressionnants est l'éco-paquebot, véritable ville flottante pouvant transporter 5.000 personnes, et où un système de production d'eau et d'électricité et de recyclage des déchets doit concourir à le rendre plus propre. L'objectif est en effet une diminution de 20% de ses rejets de CO2.
Le paquebot du futur
En partenariat avec Britanny Ferries, le Gican prépare aussi un ferry à propulsion à gaz. «L'OMI (Organisation maritime internationale) a édicté de nouvelles règles qui vont progressivement interdire d'émettre des soufres dans les mers européennes, d'ici à 2015. Pour anticiper ce basculement, nous nous sommes lancé sur ce prototype, qui devrait faire l'objet d'une commande l'année prochaine, et devrait être mis à l'eau avant 2015.» L'objectif visé est une diminution de 25% des émissions de CO2, de 90% des monoxydes d'azote et donc de 100% des oxydes de soufre.
Le ferry GNL
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