Selon des résultats disponibles vers 17H, prenant en compte plus de la moitié des bureaux de vote d'Italie, 94,6% des votants se sont prononcés contre le nucléaire. C'est donc une écrasante majorité qui a désavoué Berlusconi, et porté un nouveau coup à l'atome en Europe.
Une «victoire historique» pour les verts
«Nous devrons dire adieu à l'option des centrales nucléaires et nous engager fortement dans les énergies renouvelables», a reconnu le chef du gouvernement Silvio Berlusconi avant même la clôture du scrutin.
Ecologistes et opposition de gauche ont salué une «victoire historique», pour reprendre les termes utilisés par Greenpeace.
Le résultat du référendum signifie «un adieu définitif au nucléaire», a déclaré à l'AFP Stefano Ciafani, directeur scientifique de l'organisation écologiste Legambiente.
En Italie, le gouvernement ne peut pas aller à l'encontre du résultat d'un référendum pendant cinq ans, mais il serait impensable politiquement de proposer à nouveau l'atome une fois ce délai passé, après que les Italiens ont dit non par deux fois en vingt-quatre ans, note-t-il.
Les espoirs déçus du Cavaliere
Après l'accident de Fukushima, au Japon, le gouvernement avait enterré en avril son programme de réintroduction du nucléaire, énergie abandonnée en 1987 conformément à ce qu'avaient décidé les participants à un référendum organisé à la suite de la catastrophe de Tchernobyl.
Mais le Cavaliere espérait que les Italiens seraient prêts à y revenir dans un an ou deux. Il avait d'ailleurs reconnu que l'abrogation du programme avait notamment pour but de faire annuler le référendum en le privant de sa raison d'être, de peu...
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