Forum complet
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Forum complet

Le plus complet des forums, le plus complet de la toile
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

 

 L'actualité du 4 octobre 2011

Aller en bas 
AuteurMessage
chuzzle
Animateur
 Animateur
chuzzle


Féminin Messages : 3071
Date d'inscription : 25/08/2010
Age : 50
Localisation : Moselle

L'actualité du 4 octobre 2011 Empty
MessageSujet: L'actualité du 4 octobre 2011   L'actualité du 4 octobre 2011 Icon_minitimeMar 4 Oct - 20:42


Le dispositif des Zones franches urbaines prolongé de 3 ans




Le ministre de la Ville, Maurice Leroy, a annoncé mardi à Blois la prolongation pour trois ans des Zones franches urbaines (ZFU), dispositif phare de la politique de la ville qui expire à la fin de l'année. Cette prolongation sera assortie d'un renforcement du volet emploi, avec notamment l'obligation pour les entreprises s'installant dans ces zones d'embaucher au moins deux salariés sur trois issus de ces quartiers, a-t-il précisé lors d'une visite des quartiers nord de Blois. Ce renforcement vise à éviter les entreprises "boîtes aux lettres" qui n'ont qu'une adresse postale dans ces ZUF mais aucune activité économique, a-t-il souligné. "Le Premier ministre François Fillon m'a donné son accord" et la prolongation devrait être officialisée "dans 15 jours", a précisé M. Leroy. Dans un rapport publié cet été, le député UMP Eric Raoult avait préconisé la prorogation des ZFU au moins jusqu'en 2014, date de la mise en place d'une nouvelle géographie prioritaire (les zonages, NDLR). Lancées en 1997 avec le souci de rétablir l'égalité territoriale, les ZFU sont aujourd'hui au nombre d'une centaine et emploient quelque 300.000 salariés. Ce dispositif autorise des exonérations fiscales et sociales exceptionnelles pour les petites entreprises (50 salariés au plus, CA annuel inférieur à 10 millions d'euros) déjà présentes ou qui s'implantent dans la zone, en contrepartie d'une clause d'embauche au bénéfice des habitants.



Source: http://lci.tf1.fr/
Revenir en haut Aller en bas
chuzzle
Animateur
 Animateur
chuzzle


Féminin Messages : 3071
Date d'inscription : 25/08/2010
Age : 50
Localisation : Moselle

L'actualité du 4 octobre 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 4 octobre 2011   L'actualité du 4 octobre 2011 Icon_minitimeMar 4 Oct - 20:46

Peut-on déduire la pause cigarette du temps de travail en France?


Ne pas payer les fumeurs pendant leurs pauses de travail? Les Belges l'ont fait. Mais les entreprises françaises pourraient tout à fait exporter cette idée. Certaines le font déjà, sporadiquement.
Les fonctionnaires du service public de Wallonie se voient dans l'obligation d'enregistrer leurs entrées et sorties sur leur lieu de travail. Ce pointage permet le décompte du temps de la pause dans le temps de travail. Une façon, à peine maquillée, de faire la chasse aux fumeurs. Du côté des 18.000 agents concernés, les dents grincent.
Légalement possible en France
Avec la mise en place du décret sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics en 2006, les salariés français pourraient - légalement - être logés à la même enseigne que leurs homologues belges. Ainsi, l'employeur serait dans son droit s'il décidait de refuser les pauses de plus de 20 minutes cumulées lorsque le temps de travail quotidien atteint six heures. Les salariés dissidents pourraient se voir sanctionnés et même licenciés.
"L'obligation de devoir fumer dehors a changé la donne pour les salariés, explique Maître Dan Griguer, spécialiste en droit de l'entreprise et qui évoquait déjà la question des pauses des fumeurs en 2007. Ainsi, il faut distinguer les petites des grandes entreprises. Prendre une pause clope quand on est au 36ème étage prend 10 minutes minimum, bien plus que si on est au rez-de-chaussée. A raison de six cigarettes par jour, c'est déjà une heure de travail qui part en fumée." L'avocat, qui a déjà eu à traiter avec des entreprises ayant inscrit dans leur règlement intérieur ce type de pointage, explique que "les fumeurs sont clairement visés. Les pauses café, par exemple, peuvent se faire à l'intérieur du bâtiment. Fumer induit de sortir du temps de travail effectif, c'est-à-dire de ne plus être à la disposition de l'employeur."
"Il ne faut pas rentrer dans une opposition stérile"
"La pause n'est pas forcément du temps d'inactivité, considère Yann Casseville, ancien gros fumeur. C'est un moment de réflexion et de détente qui permet d'être plus productif dès le retour au bureau. Il ne faut pas rentrer dans une opposition stérile entre fumeurs et non-fumeurs", continue le jeune repenti. Chez Carrefour, le pointage des salariés en pause a déjà lieu. "Il y a un vrai contrôle sur chaque pause, raconte Guillaume, ancien caissier. Même pour aller aux toilettes, il faut prévenir. Mais les sanctions se limitent en général à des brimades. Si vous faites bien votre travail, les 20 minutes pour six heures quotidiennes peuvent être dépassées." Non-fumeur, mais pas non plus "ayatollah anti-cigarette", il remarque néanmoins que les fumeurs ont droit à plus de laxisme de la part des managers.
Pour le service juridique de la CFDT, les sanctions en France pour cause d'abus de pauses ne doivent pas reposer uniquement sur la question de la cigarette. "Il faut agir intelligemment, tout dépend du comportement du salarié. Si celui-ci à une attitude d'insubordination, fumeur ou pas, il pourra logiquement être sanctionné." Le syndicat s'inquiète plutôt de la généralisation de la mesure en Belgique. "Il faut des accords collectifs pour chaque entreprise, continue la CFDT. De plus, il n'est pas sûr que les dirigeants, eux aussi parfois fumeurs, soient prêts à concéder une partie de leur propre salaire pour appliquer la mesure à tous."


Source: http://www.lexpress.fr
Revenir en haut Aller en bas
chuzzle
Animateur
 Animateur
chuzzle


Féminin Messages : 3071
Date d'inscription : 25/08/2010
Age : 50
Localisation : Moselle

L'actualité du 4 octobre 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 4 octobre 2011   L'actualité du 4 octobre 2011 Icon_minitimeMar 4 Oct - 20:49

Pourquoi il faut sauver les banques




Alors qu'elles sont fragilisées par la crise de la dette et attaquées sur les marchés, les banques européennes pourraient de nouveau être épaulées par les États.

Le cauchemar de 2008 reprend forme en ce début d'automne. En grande difficulté, la banque franco-belge Dexia a perdu un tiers de sa valeur en Bourse ce mardi matin sur fond de rumeur d'injection d'argent public. Depuis le début du mois d'août, les banques européennes, et particulièrement françaises, sont attaquées par les marchés.

Les investisseurs leur reprochent d'avoir acheté trop de dette grecque. Leurs actions fondent comme neige au soleil et leurs consoeurs asiatiques ou américaines ne leur prêtent plus qu'avec méfiance. Résultat, certains responsables politiques de la zone euro envisagent des aides publiques pour les sortir de l'ornière. La dernière fois qu'un établissement, Lehman Brothers, a été abandonné à son propre sort, en 2008, cela a entraîné la pire crise financière depuis 1929. Mais pourquoi, à chaque fois qu'elles se rapprochent du précipice, les banques sont-elles secourues par les États ? Décryptage.

Quelle est l'importance des banques dans l'économie ?
En Europe, le secteur produit environ 10% de la richesse des pays. Mais son importance va bien au-delà du chiffre d'affaires réalisé. Les banques jouent en effet un rôle d'intermédiaire incontournable. «Elles gèrent l'épargne de ceux qui en ont le plus et attribuent du crédit à ceux qui le demandent», résume Sofiane Aboura, co-responsable du master Banque d'investissement et de marché à l'université Paris Dauphine.

«Le mot banque recouvre nombre d'activités», précise Michel Baroni, professeur à l'Essec. «En France particulièrement, elles exercent presque tous les métiers de la finance : gestion de l'épargne, système de paiement via les comptes courants, crédit aux particuliers et aux entreprises, activités dites de marché (trading, etc.). C'est le modèle dit de la banque universelle.» Reflétant ces activités, les actifs du secteur bancaire représentent en France plus de 3,3 fois le produit intérieur brut (PIB), c'est-à-dire la richesse produite par le pays en un an. En Allemagne, ce chiffre s'élève à deux fois et demi le PIB, et aux Pays-Bas, plus de quatre fois.

Pourquoi les sauver ?
«Si une grande banque s'écroule, l'économie s'effondre», assène Laurence Scialom*, professeure d'économie à Paris X Nanterre. Tous les établissements ne représentent cependant pas le même risque systèmique, et ne nécessitent pas forcément d'être sauvés, précise l'économiste: «Quelle est sa taille ? Quelles sont ses interconnexions -donc les risques de contagion- avec le reste de l'économie et avec le reste du monde ? Peut-elle être remplacée dans ses métiers par une concurrente ? Il faut se poser ces questions avant d'agir.» Reste que, in fine, une banque, si petite soit-elle, ne peut mourir sans provoquer de catastrophe que si la situation est calme. «Aujourd'hui, le marché est déstabilisé et une faillite qui n'aurait pas d'incidence en temps normal peut avoir un effet catastrophique», prévient Laurence Scialom.

Comment réduire la facture, en cas de sauvetage ?
«Pour un État, aider une banque en difficulté coûte moins cher que la laisser faire faillite», estime d'emblée Sofiane Aboura. Pour renflouer l'établissement, un État peut acheter des actions préférentielles, donnant droit à un dividende mais sans droit de vote (pour ne pas effaroucher les actionnaires). Ce que Bercy a fait après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008. Au terme, de cette opération de 19,75 milliards d'euros, l'État a réalisé un profit de 2,4 milliards.

Cette solution peut s'avérer rentable à terme, mais comporte des risques. Et un coût immédiat pour le budget des États, actuellement surendettés après les plans de relance de 2009. «Si la situation des banques continue de se détériorer après avoir reçue cette aide, la note de la France peut être dégradée à son tour», prévient de l'économiste. En outre, «si l'arrivée de l'État au capital augmente la taille du pare-choc, il ne réduit pas les risques assumés par la banque.»

En 2008 également, les États-Unis ont donc choisi d'alléger directement les bilans bancaires en rachetant les actifs toxiques de type «subprimes» dont les établissements s'étaient gorgés les années passées. «Lorsqu'elle se rend compte qu'elle a pris trop de risque, une banque arrête de prêter de l'argent, bloquant ainsi le crédit indispensable à l'économie», explique Sofiane Aboura. «Le plan américain visait ainsi à diminuer les risques détenus par les établissements pour les inciter à prêter à nouveau.»

Les banques peuvent-elles se sauver elles-mêmes ?
Une banque en difficulté dispose d'instruments pour se sortir toute seule de l'ornière. Elle peut d'abord augmenter son capital, c'est-à-dire émettre des actions. Elle n'est souvent guère tentée par cette solution : les actionnaires déjà présents voient leur part diluée par les nouveaux investisseurs qui, de surcroît, profitent d'actions à prix cassé vu la santé fragile de l'établissement. La réussite de l'opération n'est pas toujours assurée : il faut que la banque inspire confiance pour attirer l'argent. Autre solution : augmenter les fonds propres, c'est-à-dire le coussin permettant d'amortir les pertes en cas de pépin. Problème, en immobilisant ainsi des ressources, l'établissement réduit sa rentabilité.

Reste une option plus discrète : vendre ses activités à risque. Pour les banques françaises, assure un expert, cela consisterait à se séparer de leurs départements de finance structurée, une de leurs spécialités qui consiste à monter par exemple les financements d'achats d'avions de ligne pour les compagnies aériennes. Là encore, cette stratégie n'est pas sans chausse-trappe, prévient Sofiane Aboura : «Si tous les établissements désertent ces secteurs profitables, à long terme cette perte d'activité sera négatif pour l'économie française».

* Laurence Scialom est l'auteure de « L'économie bancaire », aux éditions La Découverte


Source: http://www.lefigaro.fr
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L'actualité du 4 octobre 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 4 octobre 2011   L'actualité du 4 octobre 2011 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
L'actualité du 4 octobre 2011
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum complet :: Détente, infos et discussions :: Les informations :: Actualités et Infos insolites-
Sauter vers: