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 L'actualité du 12 novembre 2011

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chuzzle
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MessageSujet: L'actualité du 12 novembre 2011   L'actualité du 12 novembre 2011 Icon_minitimeSam 12 Nov - 20:01

Réussite scolaire : comment les parents peuvent-ils aider leurs enfants ?



On aurait pu cette semaine relater la Convention Education de l’UMP, ses annonces formidables, ses prises de position novatrices, sa vision ambitieuse et enthousiasmante de l’éducation. Mais d’une part les envoyés spéciaux ont très bien fait leur job (ici, là, et aussi là), d’autre part j’avais envie de rester calme et de me pencher plutôt sur une étude des plus intéressantes publiée cette semaine par PISA (on rappelle que PISA est un programme d’enquêtes internationales sur l’éducation se déroulant tous les trois ans dans les 34 pays de l’OCDE plus une bonne dizaine de pays partenaires).

Cette 10ème étude (synthèse très abordable ici) issue des tests 2009 s’intitule « Réussite scolaire, comment les parents peuvent-ils aider leurs enfants ? », mais elle aurait aussi pu s’appeler « En quoi l’éducation que vous donnez à votre enfant va-t-elle sensiblement influencer sa scolarité » et particulièrement sa compréhension de l’écrit (référent de l’étude). Rien de révolutionnaire pour qui s’est déjà penché sur la question, mais pas mal de confirmations quand même.

L’investissement des parents durant la première année de scolarité a des retombées sur l’ensemble de la scolarité de l’enfant

« Les informations recueillies auprès des parents révèlent l’existence d’une forte corrélation entre leur engagement auprès de leur enfant et l’engagement de ce dernier dans les activités liées à la lecture durant sa première année de primaire et sa performance dans la compréhension de l’écrit à l’âge de 15 ans ». L’écart entre élèves peut aller jusqu’à 25 points, soit une demi-année d’études. Il est important de noter que ce constat est le même dans tous les milieux : certes « les élèves issus d’un milieu socio-économique favorisé bénéficient d’un environnement plus propice à l’apprentissage à de nombreux égards, notamment en termes d’engagement parental », mais un élève issu d’une famille défavorisée à qui on a lu régulièrement des livres aura un écart positif moyen de 14 points avec un autre élève.

La qualité du temps passé avec l’enfant plutôt que la quantité

« Nombre des activités parent-enfant qui sont associées à de meilleures performances en compréhension de l’écrit chez les élèves ne nécessitent qu’un investissement de temps relativement limité et aucune connaissance spécialisée. En revanche, ces activités requièrent un intérêt réel et un engagement actif de la part des parents. »

Il faut privilégier la qualité de temps passé avec son enfant et l’investissement personnel réel dans des moments de partages sincères et réguliers. Il est certainement déculpabilisant et réconfortant pour un parent de se dire qu’un peu de temps suffit, pour peu qu’il soit correctement utilisé.

Lire des histoires, parler avec son enfant

« Il est intéressant de noter que la relation avec la performance en compréhension de l’écrit varie en fonction du type d’activité parent-enfant. Par exemple, l’écart de performance en compréhension de l’écrit associé à l’engagement parental est plus important, en moyenne, lorsque les parents lisent un livre avec leur enfant, discutent avec ce dernier de ce qu’ils ont fait dans la journée ou lui racontent des histoires. En revanche, l’écart de score est moindre lorsque l’engagement parental prend la forme d’un jeu en rapport avec l’alphabet. »

Il est en effet très intéressant de constater que pour l’aider dans la compréhension de l’écrit, il est préférable de simplement discuter avec son enfant, lui lire ou lui raconter une histoire, plutôt que de travailler sur l’alphabet… Ben oui, lire c’est donner du sens, pas seulement déchiffrer !

Les parents qui font du gavage scolaire (cours particuliers, alphabétisation précoce, …) devraient réfléchir à ceci : ce qui compte n’est pas tant la quantité d’informations scolaires que la qualité de la relation humaine, l’étendue et la régularité du rapport familial et filial, la variété des supports et des sujets de discussion ; en délégant ce temps d’attention à des tiers (profs particuliers…), les parents se privent et privent leur enfant de ce qui va le nourrir en profondeur.

Discuter et partager avec les ados

Si l’étude met en évidence l’importance de l’engagement parental et de sa qualité durant les premières années de scolarisation, elle affirme également qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et constate « une forte corrélation entre certaines activités parent-enfant, lorsque l’enfant est âgé de 15 ans, et la performance de ce dernier à l’évaluation PISA de la compréhension de l’écrit ». Ainsi, « les élèves avec qui les parents discutent de questions politiques ou sociales chaque semaine ou chaque jour obtiennent un score supérieur » et ce encore une fois quel que soit le milieu social. Pour ceux que cela ennuierait de parler politique ou social, on constate que d’autres activités comme « discuter de livres, de films ou de programmes de télévision », « discuter de la qualité du travail scolaire de son enfant », « prendre le repas principal à table avec son enfant », « passer du temps simplement à parler avec enfant » sont également en corrélation avec une meilleure compréhension de l’écrit !

Ici encore, rien que de très logique si on y réfléchit bien : il s’agit de partager, de confronter les points de vue, d’interroger les représentations, de les mettre à distance, de mettre en perspective, de donner du sens, bref, il s’agit déjà de lecture.

Aider les parents à jouer leur rôle

Bien sûr il ne s’agit pas de faire d’ingérence éducative, ni de donner des leçons, mais il faut entendre ce que dit l’étude qui conclue sur un appel à toute la communauté éducative : «Tous les parents peuvent aider leur enfant à tirer le meilleur parti de ses capacités en passant du temps à parler et à lire avec lui – et ce même, voire particulièrement dès son plus jeune âge. Les enseignants, les établissements et les systèmes d’éducation devraient réfléchir aux moyens d’aider des parents toujours débordés à jouer un rôle plus actif dans l’éducation de leur enfant, tant dans le cadre scolaire qu’en dehors de ce dernier ».

Mille fois d’accord : nous avons tous, membres de la communauté éducative, enseignants et parents, un rôle à tenir. Et il est aussi de notre ressort de pédagogue d’intervenir auprès de certains parents pour leur faire prendre conscience de l’importance de leur rôle. Chaque année, lors de la réunion de présentation de l’année aux parents puis lors des entretiens individuels tout au long de l’année, j’insiste sur l’importance de lire des histoires à leur enfant, sur l’importance de parler avec eux de ce qu’ils font en classe. A certains je propose aussi des activités à faire à 4 mains en marge des devoirs, des lectures à deux voix… Bref, il existe ici un réel espace de réflexion pour l’école.

Ce que dit aussi cette étude, en creux, c’est que la réussite n’est pas uniquement fonction de l’école.

Ce n’est pas inutile de le rappeler, tant l’école semble être toujours la responsable unique de tous les échecs quand il semble évident que la part de l’éducation est également décisive. Voilà qui va soulager l’école et remettre les choses à leur place : l’école ne peut pas tout. Peut-être faut-il le regretter, tout au moins constater avec F. Jarraud dans un édito du Café Pédagogique que l’école ne parvient pas à inverser la tendance et à réduire les différences initiales en terme d’éducation familiale, ce qui pourrait (devrait ?) aussi être son rôle : « Tout ne se joue pas à l’école. Mais ce « tout » là, l’école française n’arrive pas par la suite à l’effacer. »

Enfin, à travers cette étude, PISA rappelle aussi que la lecture est avant tout une pratique sociale. Jarraud encore : « On lit avec aisance pour retrouver le plaisir que l’on a eu d’histoires partagées avec ses parents et pour les imiter. Le débat sur les méthodes a ses mérites. Mais il occulte le vide en matière de politique culturelle et sociale qui semblent pourtant des leviers efficaces. »

C’est peut-être là l’ultime mérite de cette étude, rappeler une évidence oubliée dans ce pays depuis des années : éducation et culture sont indissociables, et on aidera l’école à faire son travail en ayant une politique culturelle massive et ambitieuse.


Source: http://blogs.lexpress.fr/l-instit-humeurs/2011/11/12/reussite-scolaire-comment-les-parents-peuvent-ils-aider-leurs-enfants/


Dernière édition par chuzzle le Sam 12 Nov - 20:04, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'actualité du 12 novembre 2011   L'actualité du 12 novembre 2011 Icon_minitimeSam 12 Nov - 20:03

Facebook forcé d'accepter un pacte sur la confidentialité



Le gouvernement américain demande au site de mettre en place une série de mesures pour protéger la vie privée de ses membres et de se soumettre à des audits durant vingt ans.

Facebook fait le dos rond face aux autorités américaines. Selon les informations du Wall Street Journal, le réseau social est sur le point de conclure un accord avec la Commission fédérale du commerce, la FTC, pour encadrer ses pratiques en matière de confidentialité. Au terme de cet accord, Facebook s'engagera à ne plus opérer le moindre «changement rétroactif» sur les réglages de confidentialité de ses membres, sans avoir reçu leur autorisation. En clair, il ne pourra plus modifier unilatéralement l'audience de messages et de statuts.

L'accord, qui doit encore être approuvé dans les prochaines semaines par une commission de la FTC, soldera une action débutée après l'introduction de nouveaux réglages de confidentialité en décembre 2009. À l'époque, le fondateur du réseau social, Mark Zuckerberg, avait expliqué qu'il souhaitait mettre en œuvre «un modèle plus simple de contrôle de la vie privée». Les nouveaux réglages incitaient les membres à autoriser la consultation de leur mur à l'ensemble des internautes, au lieu de leurs seuls amis. Plusieurs associations de défense de la vie privée s'étaient opposées à ces changements.

Un audit sur la confidentialité durant vingt ans
D'après le Wall Street Journal, l'accord en négociation avec la FTC ne portera pas sur toutes les modifications du site. L'introduction récente du «télex», qui présente sur la droite l'activité de ses amis en temps réel, ne tomberait donc pas sous le coup de ces nouvelles règles, puisqu'il ne s'est pas accompagné de changement dans les réglages de confidentialité. De plus, Facebook pourra toujours trouver les moyens d'encourager à partager davantage de contenus. «L'ère de la vie privée sur Internet est aujourd'hui terminée», avait dit Mark Zuckerberg en 2010, dans une de ses plus fameuses déclarations.

Pour éviter les mauvaises surprises, la FTC veut toutefois contraindre Facebook à se plier pendant vingt ans à des audits réguliers et indépendants sur la question de la confidentialité. Le réseau social souhaitait que ce contrôle ne s'applique que pendant cinq ans. Une pratique déjà appliquée sur d'autres géants du Net. Au mois de mars, Google a consenti à se soumettre à un examen de sa politique de confidentialité, là aussi durant vingt ans. Twitter devra de son côté répondre à des audits sur sa sécurité tous les dix ans, après les cas de piratage ayant notamment frappé le compte de Barack Obama.

Le Wall Street Journal remarque que cette collaboration de Facebook avec la FTC survient alors que les rumeurs d'une prochaine introduction en Bourse de la société, valorisée plus de 100 milliards de dollars, redoublent d'intensité. Ces derniers mois, Facebook avait déjà tenté de rentrer dans le rang, en modifiant à plusieurs reprises ses réglages de confidentialité pour donner plus de contrôle à ses membres sur leurs publications, sans déclencher de polémique. «Il est de plus en plus important de donner ces contrôles aux gens et d'être très clair là-dessus», avait fait valoir Mark Zuckerberg.



Source: http://www.lefigaro.fr
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MessageSujet: Re: L'actualité du 12 novembre 2011   L'actualité du 12 novembre 2011 Icon_minitimeSam 12 Nov - 20:05

L'explosion des faux papiers aggrave la fraude sociale



De nombreux documents présentés aux banques ou aux organismes sociaux seraient des faux. Le préjudice net des escroqueries est évalué à 20 milliards d'euros.

Titres de séjour bidons, permis falsifiés, passeports trafiqués… L'explosion des escroqueries liées à l'usage de faux papiers d'identité fragilise la compétitivité des entreprises françaises et creuse chaque jour davantage le gouffre abyssal des finances publiques. Selon le Réso-Club, association d'experts de la fraude identitaire ayant passé au crible un million de documents l'année dernière, 3,61 % des pièces produites pour ouvrir un compte en banque ou une assurance-vie présentaient des anomalies plus ou moins grossières. «Parmi les nombreux cas observés, soit les photographies étaient remplacées, les bandes signalétiques MZR bidouillées ou encore les codes de sécurité effacés», précise au Figaro le criminologue Christophe Naudin, chercheur enseignant à l'université Paris-II Panthéon-Assas. En 2010, pas moins de 25.000 aigrefins ont usurpé une identité dans l'espoir de piéger un organisme financier. Grâce à des recoupements plus poussés, menés en lien avec le département de recherches des menaces criminelles contemporaines (MCC) de Paris, Christophe Naudin a établi que le taux de fraudes franchit désormais la barre des 6 % concernant les pièces administratives présentées pour obtenir des prestations sociales. Selon Réso-Club, qui se fonde sur un rapport parlementaire explosif établi par le député (UMP) des Bouches-du-Rhône Dominique Tian, le montant du préjudice net est estimé à 20 milliards d'euros, soit 10 % du budget de la Sécurité sociale, dont 17 milliards au seul détriment de l'Unedic. En préambule de son rapport, l'élu précise en outre que l'Urssaf a estimé à 10.000 le nombre de personnes vivant à Paris de la fraude sociale.

De faibles sanctions pénales
«Le sujet est politiquement incorrect car il met en cause des personnes en difficulté financière, des précaires, des immigrés et des chômeurs, concède le criminologue. À ce titre, les responsables des caisses d'assurances familiales ne veulent pas voir cette réalité en face et ont tendance à esquiver quand des élus de la représentation nationale viennent demander un état des lieux. Pourtant, les fraudes s'exercent aujourd'hui à une échelle industrielle.» Au nombre des affaires ayant récemment défrayé la chronique figure celle, emblématique, de cet escroc marseillais de 62 ans qui avait créé plus de 200 entreprises fantômes ayant licencié 2400 employés fictifs afin d'empocher leurs indemnités chômage, pour un préjudice de 20 millions d'euros ! La tentation des tricheurs de passer à l'acte est d'autant plus forte que leurs magouilles, souvent très lucratives, sont visées par de faibles sanctions pénales. C'est-à-dire une amende et une peine d'emprisonnement avec sursis.

Dans le dernier rapport de la commission des finances sur l'administration du ministère de l'Intérieur, le député UMP des Côtes-d'Armor, Marc Le Fur, tire lui aussi le signal d'alarme : si les documents d'identité proprement dits sont de plus en plus sécurisés, les pièces justificatives pour les obtenir sont «particulièrement faillibles», écrit-il. Il est, par exemple, «aisé de se faire délivrer un extrait d'acte de naissance sous une identité d'emprunt ou de le contrefaire à une identité fictive», assure-t-il. Selon lui, la fraude aux cartes d'identité et aux passeports se concentre en Ile-de-France, en Paca, dans le Nord-Pas-de-Calais et le Rhône. La fraude aux échanges de permis de conduire pour les étrangers prend aussi des proportions inquiétantes. Ainsi, pas moins de 3 millions de permis de conduire, sur les 42 millions en circulation, seraient d'authentiques faux.

«J'ai moi-même assisté cet été à la détection au guichet de la préfecture de police de Paris d'un Ivoirien qui faisait échanger contre des documents français des permis voiture, poids lourds et transport en commun tous bidons !», se souvient-il. Sur la fraude sociale, cet élu le regrette : «Seule la carte Vitale, ui fait pourtant l'objet d'une fraude massive, n'est pas inscrite dans un processus sérieux de sécurisation.» Il exprime aussi une crainte : que le gouvernement renonce pour des raisons électorales à faire passer son projet de carte nationale d'identité électronique qui a déjà pris trois ans de retard.

L'Élysée prépare un plan d'action
Le président de la République, Nicolas Sarkozy, veut relancer l'action du gouvernement contre la fraude documentaire et la fraude sociale qu'elle facilite. Celle-ci aurait pris, selon son entourage, «des proportions endémiques» ces dernières années. Le chef de l'État doit donc se rendre tout spécialement à Bordeaux, mardi prochain, notamment dans une Caisse d'allocations familiales, pour dévoiler une série de mesures visant à endiguer «ce fléau qui gangrène le fonctionnement équitable de notre société», selon l'expression du député UMP Marc Le Fur.

«La riposte doit être globale»
Questions à Christian Jacquier, président de Reso-Club

Les fraudes explosent. Qu'est-ce qui rend la France si vulnérable ?

Puisque nous avons du mal à mesurer le phénomène, il est difficile de mettre en place de bonnes mesures de prévention et d'en évaluer l'efficacité. Notre système social, fondé sur la solidarité et la confiance, ne dispose pas de contrôle. Pour des raisons culturelles, techniques et juridiques, un certain nombre de caisses n'arrivent pas encore à croiser leurs fichiers. L'architecture des organismes sociaux est très exposée aux bandes criminelles qui s'engouffrent dans les moindres failles. Les 20 milliards de préjudice sont d'autant plus révoltants qu'ils fragilisent notre système social.

Comment trouver une parade ?

Il y a une vraie prise de conscience de l'État depuis trois ou quatre ans. Cela a sonné le glas d'une époque insouciante et naïve : de nouveaux croisements de fichiers sont à l'étude, une loi sur la protection de l'identité est en discussion au Parlement pour introduire la biométrie dans les documents administratifs et des commissions de lutte antifraude ont été créés dans les départements. La riposte doit être globale pour ne pas laisser le champ libre aux délinquants.

Pourquoi ne pas créer un observatoire de la fraude ?

Ce serait un outil très précieux, qui manque cruellement au paysage pour mieux identifier les victimes et des réponses les plus adaptées. On pourrait s'inspirer du modèle anglais, dont la récente National Fraud Authority a évalué la fraude outre-Manche à 48 milliards d'euros.




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MessageSujet: Re: L'actualité du 12 novembre 2011   L'actualité du 12 novembre 2011 Icon_minitimeSam 12 Nov - 20:06

Les marchés automobiles ont commencé à décliner



Les constructeurs affirmaient pourtant encore récemment ne pas observer de ralentissement notable de leur activité.

Alors que les constructeurs affirmaient encore récemment ne pas observer de ralentissement notable de leur activité, plusieurs marchés automobiles montrent des signes de retournement.

Principale zone de danger, en Europe, la crise de la dette a commencé à se traduire par une chute de la demande. «Nous observons sur octobre-novembre une baisse des commandes sur l'ensemble du marché européen de 9 % sur un an », déclare au Figaro Jérôme Stoll, le directeur commercial de Renault. Sur neuf mois, les ventes de voitures neuves ont reculé de 1,1 % sur le Vieux Continent.

«Nous avons ressenti une petite inflexion de la demande en France à la mi-octobre, qui s'est étendue à l'Allemagne ou à l'Italie, précise le patron des ventes. Ces signaux faibles commencent à s'intensifier. » «Le marché européen se retourne un peu, avec un fort effet en France », constate également Frédéric Banzet, le directeur général de Citroën. L'allemand Opel prévoit, lui, «une contraction significative » l'an prochain.

Baisse de la production
Dans l'Hexagone, malgré de spectaculaires offres promotionnelles, les «commandes ont chuté d'environ 15 % le mois dernier, atteignant leur plus bas niveau depuis plus de cinq ans », note Flavien Neuvy, le directeur de l'Observatoire Cetelem de l'automobile, même si les immatriculations ont augmenté de 2,8 %. L'effet sur les ventes ne se fera sentir que plus tard, lors de la livraison - et donc de l'immatriculation - de ces véhicules.

Obsédé par l'idée de ne pas laisser gonfler leurs stocks, PSA et Renault ont commencé à réduire leur production dans plusieurs usines en octobre, en programmant des journées non travaillées. Alors que PSA a décidé de nouveaux arrêts de production ce mois-ci, Renault va prendre prochainement de nouvelles mesures en ce sens. «Nous voudrions anticiper les choses pour maintenir notre niveau de stock : nous allons regarder dans les prochains jours les conséquences que cela va avoir », souligne Jérôme Stoll, qui anticipe des «ajustements à la marge ». Fin octobre, Carlos Ghosn, le PDG, avait toutefois déclaré que le groupe prévoyait «beaucoup de journées non travaillées jusqu'à la fin de l'année ».

Ce refroidissement concerne aussi les pays émergents, qui tiraient jusqu'ici la croissance. En Chine, les ventes ont reculé de 1,1 % en octobre. Les professionnels tablent sur une augmentation de 5 % en 2011 et non plus de 10 % à 15 % comme en début d'année.

Sur la même période, l'Inde a vu son marché s'effondrer de 24 %, la plus forte baisse depuis plus de dix ans. Les experts estiment qu'il ne devrait progresser que de 2 % à 4 %, pour l'année budgétaire close fin mars 2012, contre un bond de 10 % à 12 % auparavant. Enfin, au Brésil, le marché a reculé de 8,3 % le mois dernier. Seule la Russie continue sur sa lancée (+ 27 % en octobre).

Grâce aux États-Unis et aux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), qui restent en progression, le marché mondial devrait toutefois atteindre un nouveau record cette année, permettant à plusieurs constructeurs de réaliser des ventes historiques. « Nous sommes en ligne pour atteindre notre objectif proche de 2,7 millions de voitures vendues cette année », contre 2,6 en 2010, assure Jérôme Stoll, de Renault.



Source: http://www.lefigaro.fr
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MessageSujet: Re: L'actualité du 12 novembre 2011   L'actualité du 12 novembre 2011 Icon_minitimeSam 12 Nov - 20:07

La collecte de vêtements coûte cher aux associations



La baisse de la qualité des textiles récupérés pèse sur l'activité de tri des organisations caritatives qui espèrent voir enfin décoller la filière recyclage créée par le gouvernement en 2007.

Les Français «consomment» environ 700.000 tonnes de textiles d'habillement, chaussures et linge de maison par an, soit environ 11 kilos par habitant. Sur ce total, seules 125.000 tonnes sont collectées chaque année. Pour se débarrasser de leurs vêtements usagés, 48% des Français les donnent directement à des associations caritatives ou d'insertion, selon une enquête menée par la société Eco TLC. A elle seule, l'association Emmaüs en particulier viases Relais répartis sur tout le territoire national collecte environ 85.000 tonnes de vêtements par an. De son côté, la Croix Rouge en a récupéré autour de 20.000 tonnes en 2010 et le Secours Populaire plus de 8400 tonnes.

«Notre priorité est de collecter des pièces directement réutilisables que nous donnons aux plus démunis, vendons dans notre réseau de 300 boutiques ou exportons à l'étranger, notamment en Afrique ou en Europe de l'Est», explique Valérie Fayard, déléguée générale adjointe au pôle Appui et Développement d'Emmaüs France. La vente de ces textiles a rapporté 74 millions d'euros à l'association en 2010, reversés dans les actions sociales et le paiement des salaires. La Croix Rouge a enregistré 9 millions d'euros de ventes l'année dernière, dans son réseau de plus de 780 «vestiaires» et «vestiboutiques». «La collecte, qui nous coûte de 300 à 400.000 euros par an, est en augmentation chaque année», souligne Didier Piard, son directeur de l'action sociale.

Recrudescence des textiles «jetables»
Selon Valérie Fayard, «la rentabilité de cette activité varie d'année en d'année, et dépend largement de la qualité des textiles que nous collectons». Or, la part des vêtements directement réutilisables ne cesse de baisser. «Aujourd'hui, le ‘réemploi' représente 40% de la collecte, tandis qu'il pesait encore 60% il y a 15 ans», ajoute la responsable. L'ouverture du marché mondial du textile a conduit à une recrudescence des vêtements de mauvaise qualité, voire «jetables». «Les conditions de tri des textiles se sont modifiées», constate Marc Castille, directeur des relations extérieures et institutionnelles du Secours Populaire.

Les associations doivent trouver des solutions pour les vêtements non utilisables, dont 45% sont recyclés et 15% incinérés ou enfouis. Ce qui coûte cher. «Il faut entreposer ces textiles, ce qui alourdit les charges de logement, les factures d'eau et de chauffage. De plus, s'il n'y a pas d'accord avec les collectivités locales, apporter ces stocks à la déchetterie est payant, le tout, sans compter les frais de transport», souligne Marc Castille.

Une filière qui peine à décoller
Face à cette situation critique, Martin Hirsch, alors président d'Emmaüs France, avait tiré la sonnette d'alarme dès 2005. Les débats ont conduit au vote, fin 2006, de l'article L.541-10-3 du code de l'environnement qui a posé les bases d'une filière de récupération des textiles, officiellement créée en juin 2008. Le principe est simple : les professionnels du textile doivent contribuer au recyclage et au traitement des déchets, soit en mettant en place leur propre système soit en s'acquittant d'une taxe, dite «taxe Emmaüs», qui soutient les opérateurs de tri.

«Avec un tel gisement de textiles mis sur le marché tous les ans, le secteur a un fort potentiel», estime Valérie Fayard. Selon elle, les entreprises privées s'intéressent de nouveau à ce marché, après l'avoir déserté. Un constat que ne partage pas Marc Castille. «Pour l'instant, la filière créée par le gouvernement n'est pas très efficace», juge-t-il. Jean-Paul Dupuy, ingénieur au sein de la Direction Consommation durable et Déchets de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), en convient. «Le démarrage de la filière a été assez lent, car il a fallu mettre en place le dispositif. Mais nous allons enclencher la deuxième vitesse dès 2012, afin que le recyclage du textile prenne une autre dimension, comme cela a été fait pour les métaux et le papier.»

A la recherche de nouveaux débouchés
A l'horizon 2015-2020, les pouvoirs publics espèrent «valoriser» (c'est-à-dire réemployer ou recycler) 50% des tonnages de textile mis sur le marché, soit environ 350.000 tonnes. «La technologie de tri optique, encore en développement, offre des perspectives intéressantes car grâce à l'infrarouge, elle détecte la composition des matières, ce qui permet d'affiner le tri en amont», explique Jean-Paul Dupuy. La filière doit par ailleurs trouver de nouveaux marchés. «Les débouchés actuels, comme le chiffon d'essuyage ou les produits d'isolation, sont saturés ou peu rentables pour les trieurs. Il faut donc soutenir la recherche et le développement de nouveaux débouchés susceptibles d'absorber des quantités significatives de textile.» Pour réaliser ses ambitions, la filière courtise d'autres secteurs industriels tels que le génie civil, le bâtiment, l'emballage, la chimie ou la plasturgie.



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MessageSujet: Re: L'actualité du 12 novembre 2011   L'actualité du 12 novembre 2011 Icon_minitime

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