Forum complet
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Forum complet

Le plus complet des forums, le plus complet de la toile
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

 

 L'actualité du 16 février 2011

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
chuzzle
Animateur
 Animateur
chuzzle


Féminin Messages : 3071
Date d'inscription : 25/08/2010
Age : 50
Localisation : Moselle

L'actualité du 16 février 2011 Empty
MessageSujet: L'actualité du 16 février 2011   L'actualité du 16 février 2011 Icon_minitimeJeu 16 Fév - 21:20

Impôt : la fausse solution du prélèvement à la source



Prélever l'impôt sur le revenu directement sur la fiche de paye n'apporterait que peu d'avantages aux contribuables français, et coûterait cher aux finances publiques selon un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires.

Dans presque tous les pays développés, sauf en France, en Suisse et à Singapour, l'impôt sur le revenu (IR) est prélevé directement sur la fiche de paye des ménages, mois après mois. Ce système dit «de prélèvement à la source» a deux avantages: il simplifie la vie des contribuables; il permet à l'État de recouvrer de façon quasi certaine l'impôt dû, et ce façon régulière.

La France doit-elle enfin opter pour ce système, après plusieurs tentatives avortées? François Hollande y a songé, avant d'abandonner lui aussi le projet. La dernière étude sur le sujet du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), un organisme lié à la Cour des comptes, donne plutôt raison aux détracteurs de la retenue à la source. «Certains des arguments historiquement avancés en faveur du prélèvement à la source ont perdu de leur poids», a expliqué mercredi, lors de la présentation de l'étude, Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes.

En effet, 73% des contribuables français sont désormais mensualisés: ils payent leur IR mois après mois. Que le paiement soit mensualisé ou effectué par tiers provisionnel, dans 90% des cas, il se fait par voie électronique (prélèvement automatique, virements). La déclaration de revenus a elle aussi été améliorée, de nombreuses cases étant maintenant préremplies. Bref, pour le contribuable, le système français est relativement simple d'utilisation. Et la retenue à la source n'est pas non plus la panacée: le contribuable doit remplir une déclaration de revenus et procéder à une régularisation auprès du fisc l'année suivante.

Autre conséquence de la modernisation mise en place en France, le fisc recouvre déjà très bien l'IR, à 99%.

La retenue à la source aurait en fait un avantage pour les Français: ils payeraient un impôt fondé sur les revenus de l'année. Actuellement, les foyers qui voient leurs revenus baisser, pour cause de départ à la retraite, de chômage, de divorce, doivent payer un impôt élevé comparé à leurs ressources de l'année, cet impôt étant calculé sur les revenus, meilleurs, de l'année précédente. 30% des ménages sont dans ce cas chaque année.

Mais le CPO estime que ce problème peut être résolu sans passer par la retenue à la source. Il est déjà possible en France de moduler ses acomptes mensuels ou d'obtenir des délais de paiement, en cas de baisse des revenus. Il faudrait que le fisc communique mieux sur ces facilités, estime le CPO.

Des coûts pour l'entreprise
Le fisc pourrait aussi opter pour l'imposition des revenus courant de l'année: les acomptes versés au fisc seraient calculés sur les revenus estimés de l'année. Il y aurait régularisation l'année suivante, une fois les revenus définitivement connus. Ce système aurait un avantage par rapport au prélèvement à la source: l'entreprise ne serait pas impliquée dans le recouvrement de l'impôt.

En effet, en cas de prélèvement direct sur la fiche de paye, l'employeur est le collecteur de l'impôt. Il peut même être celui qui le calcule sur l'ensemble des revenus. Dans ce dernier cas, il sait si son salarié perçoit d'autres revenus, venus de l'épargne ou de l'immobilier, et il connaît le salaire de son conjoint. Outre le problème de confidentialité, cela peut avoir des conséquences sur la politique salariale - pourquoi augmenter quelqu'un dont le conjoint est très aisé? Cette conception maximale du rôle de l'entreprise est rare, elle ne concerne que le Canada. Il n'en reste pas moins vrai que la retenue à la source implique des coûts pour l'entreprise, de quatre à deux cent euros par an selon les pays.

De toutes façons, le basculement à l'imposition des revenus de l'année, qu'il se fasse via le fisc ou par la retenue à la source prélevée par l'entreprise, pose un problème, celui de l'année de transition. Impossible de demander au contribuable de payer cette année-là deux fois des impôts, sur les revenus de l'année et ceux de l'année précédente.

La solution la plus souvent envisagée est d'annuler l'impôt assis sur les revenus de l'année précédente. Une solution acceptable puisqu'en pratique, le fisc ne subirait pas de rupture dans la perception de l'IR. Mais qui a un coût: il faudrait continuer à accorder des avantages fiscaux (emploi à domicile, dons…) sur les revenus de l'année précédente. La facture serait de 5 à 10 milliards d'euros a calculé le CPO. Pas très opportun en cette période de crise budgétaire.

En ce qui concerne la retenue à la source, «la balance penche plus vers les inconvénients que vers les avantage», a conclu Didier Migaud.



Source: http://www.lefigaro.fr
Revenir en haut Aller en bas
chuzzle
Animateur
 Animateur
chuzzle


Féminin Messages : 3071
Date d'inscription : 25/08/2010
Age : 50
Localisation : Moselle

L'actualité du 16 février 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 16 février 2011   L'actualité du 16 février 2011 Icon_minitimeJeu 16 Fév - 21:21

L'informatique à l'école, un enjeu économique et sociétal



Après 20 ans d'absence, l'enseignement des sciences informatiques revient à la rentrée pour les élèves de terminale scientifique. Un premier pas vers une éventuelle généralisation de cette matière, espèrent les promoteurs du projet.

Alors que la Grande-Bretagne s'apprête à réviser de fond en comble l'enseignement de l'informatique à l'école, cette matière va revenir dans le système éducatif français dès la rentrée 2012. Après quasiment 20 ans d'absence dans les programmes, les sciences informatiques vont devenir un enseignement de spécialité en terminale S dans près de 40% des lycées. Un retour par la petite porte, mais dont les promoteurs espèrent qu'il sera le point de départ d'un enseignement généralisé de la matière du CP à la terminale.

«J'ai été pendant huit ans professeur à Polytechnique. Je voyais arriver à bac+3 des étudiants qui n'avaient jamais de contact avec cet enseignement au lycée ou en prépa. Il fallait tout reprendre de zéro», explique Gilles Dowek, chercheur à l'INRIA et membre du comité d'experts qui a conçu le programme de la spécialité. La grande majorité des étudiants de Polytechnique ne choisissent pas de se spécialiser en informatique. Ils suivent alors un tronc commun de seulement 40 heures dans cette matière. «Imaginons qu'ils deviennent ensuite ingénieurs dans l'industrie automobile. Aujourd'hui l'informatique, c'est 30% du coût d'une voiture. Idem dans l'aéronautique. Les connaissances rudimentaires de nos ingénieurs dans ce domaine posent un problème pour la compétitivité industrielle de la France», affirme-t-il.

L'informaticien n'est pas le seul à faire cette conclusion. En 2009, dans le cadre du grand emprunt, la ministre de l'enseignement supérieur Valérie Pécresse lance une grande consultation nommée «Stratégie nationale de recherche et d'innovation». Au terme des discussions, le groupe chargé de l'informatique et des mathématiques conclut que nos ingénieurs et chercheurs non-informaticiens «n'acquièrent pendant leur cursus qu'un bagage limité [en informatique]» alors qu'ils «utiliseront ou pourront avoir à décider de l'utilisation d'outils informatiques sophistiqués». «Il est à craindre qu'ils ne le feront pas avec un rendement optimal ou que, en position de responsabilité, ils sous-estimeront l'importance du secteur.» De quoi mettre en péril la compétitivité du pays, et laisser aux États-Unis et à l'Asie le monopole de l'innovation dans ce domaine.

Les sciences informatiques abandonnées au profit de la bureautique
Gilles Dowek comprend qu'il ne «pourra pas changer l'enseignement de l'informatique en école d'ingénieur sans changer son enseignement dans le primaire et le secondaire». Il se rapproche alors de l'association EPI (Enseignement public et informatique), dirigée par Jean-Pierre Archambault. Cette association milite depuis des dizaines d'années pour le retour de l'informatique dans les programmes. Enseigné comme option au lycée depuis le début des années 1980 (d'abord dans une dizaine de lycées puis généralisé en 1985), la matière, taxée d'élitisme, est supprimée lors de la rentrée 1992. Elle est alors remplacée par l'enseignement de «l'informatique-outil», qui consiste à apprendre aux élèves à se servir de logiciels bureautiques et à chercher de la documentation grâce à un ordinateur pour réaliser des travaux dans d'autres disciplines.

L'EPI a interpellé lors de la campagne présidentielle de 2007 tous les candidats afin de les sensibiliser à cette problématique. Des contacts sont pris avec l'équipe de Nicolas Sarkozy, qui se prolongent une fois ce dernier élu. Cette démarche porte ses fruits en 2008. La réforme dite Darcos prévoit de faire de l'informatique un enseignement optionnel en seconde, au même titre que l'économie ou certaines langues vivantes.

Mais la réforme est enterrée face à la grogne lycéenne. L'Education nationale attendra quatre années supplémentaires pour remettre l'informatique au programme ... mais uniquement pour les terminales scientifiques. «Il n'y a pas que ces élèves qui ont besoin de comprendre l'informatique», souligne Gilles Dowek. «Les juristes de demain vont appliquer et interpréter des textes de loi qui traiteront des questions de propriété privée, de droit d'auteur, de droit à l'oubli, de signature électronique … Il est donc important que tous les élèves aient un contact avec ces notions.»

«L'informatique doit faire partie de la culture générale scolaire»
Car au delà de l'apprentissage pur de la programmation et de l'algorithmique, l'introduction de la science informatique est également un enjeu sociétal à l'heure du numérique. «Souvenez-vous des débats sur l'Hadopi ou la neutralité du net. Que ce soient chez les décideurs ou chez les citoyens, beaucoup ne savaient pas de quoi ils parlaient», soupire Jean-Pierre Archambault, président de l'EPI. Pour ce dernier, l'informatique doit faire partie de la culture générale scolaire. «Prenez les débats sur le nucléaire. Le citoyen est allé au lycée, il a étudié la chimie et la physique, il sait ce qu'est un atome. Même chose pour les OGM: au lycée, le citoyen a fait de la biologie et de la génétique. Il n'est bien sûr pas un expert, mais il a un minimum de connaissances qui lui permettent de comprendre les termes du débat», explique l'informaticien à la retraite. «Pour l'informatique et le numérique, sur quoi s'appuie le citoyen pour se forger une opinion? Sur rien».

Jean-Pierre Archambault et Gilles Dowek regrettent tous les deux la manière dont l'outil informatique est actuellement abordé à l'école. «En France, on a une approche de l'informatique par les usages. On se dit “Google existe, on va apprendre aux élèves à s'en servir”.Or, notre but n'est pas de faire de nos élèves des utilisateurs d'outils crées par d'autres, mais leur montrer qu'eux aussi peuvent créer ces outils. Il faut amener les élèves à penser et à innover par eux-mêmes», estime Gilles Dowek. «Les sciences informatiques représentent un tiers de la recherche et développement dans le monde. Il n'est pas acceptable que cela soit absent de l'enseignement scolaire», ajoute Jean-Pierre Archambault. Pour la France, «ne pas avoir de compétence dans un domaine de pointe, c'est suicidaire».

L'option informatique, pour qui et où?

Un peu plus de 1000 professeurs volontaires, enseignant les mathématiques, la physique, les sciences et technologies industrielles ou la biologie sont actuellement en formation pour enseigner cette nouvelle matière à la rentrée. «Ils auront entre 2 et 4h d'enseignement d'informatique par semaine et feront le reste de leurs heures sur leur matière d'origine», explqiue Gilles Dowek, qui a établit le programme de cette option.

Cette option devrait être ouverte dans environ 40% des lycées en 2012. Elle est réservée aux élèves de terminale scientifique, qui devront faire le choix d'un enseignement de spécialité entre les maths, la physique, la SVT, et maintenant l'informatique.

Le programme s'articule entre une initiation technique (algorithmique, langages de programmation, architecture matérielle ...) et une réfléxion sur les grands enjeux sociétaux et juridiques liés à l'ère du numérique.



Source: http://www.lefigaro.fr
Revenir en haut Aller en bas
49tom
Administrateurs
 Administrateurs



Masculin Messages : 4786
Date d'inscription : 19/08/2010

L'actualité du 16 février 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 16 février 2011   L'actualité du 16 février 2011 Icon_minitimeVen 17 Fév - 0:06

Ce serait une erreur de prélever les impôts à la source.
Revenir en haut Aller en bas
https://forumcomplet.1fr1.net/forum.htm
chuzzle
Animateur
 Animateur
chuzzle


Féminin Messages : 3071
Date d'inscription : 25/08/2010
Age : 50
Localisation : Moselle

L'actualité du 16 février 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 16 février 2011   L'actualité du 16 février 2011 Icon_minitimeVen 17 Fév - 12:39

Je le pense aussi. Cela enlèvera encore du pouvoir d'achat. Mais cela ne m'étonne pas. En ce moment, le modèle allemand à le vent en poupe et l'Allemagne pratique déjà depuis longtemps le prélèvement des impôts à la source.
Revenir en haut Aller en bas
49tom
Administrateurs
 Administrateurs



Masculin Messages : 4786
Date d'inscription : 19/08/2010

L'actualité du 16 février 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 16 février 2011   L'actualité du 16 février 2011 Icon_minitimeVen 17 Fév - 13:52

Le problème c'est que la France prend l'Allemagne pour un modèle et s'occupe de l'imiter plutôt que d'innover.
Revenir en haut Aller en bas
https://forumcomplet.1fr1.net/forum.htm
chuzzle
Animateur
 Animateur
chuzzle


Féminin Messages : 3071
Date d'inscription : 25/08/2010
Age : 50
Localisation : Moselle

L'actualité du 16 février 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 16 février 2011   L'actualité du 16 février 2011 Icon_minitimeVen 17 Fév - 17:47

En plus,certaines choses sont meilleures chez nous que chez notre voisin.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





L'actualité du 16 février 2011 Empty
MessageSujet: Re: L'actualité du 16 février 2011   L'actualité du 16 février 2011 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
L'actualité du 16 février 2011
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» La question du 7 février 2011
» L'actualité du 11 février 2011
» L'actualité du 17 février 2011
» L'actualité du 12 février 2011
» L'actualité du 18 février 2011

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum complet :: Détente, infos et discussions :: Les informations :: Actualités et Infos insolites-
Sauter vers: