La batterie végétale, imaginée en 2008, progresse ; En introduisant des matériaux organiques dérivés d'agro-ressources dans les batteries au lithium, aujourd'hui les plus performantes, on peut améliorer l'écobilan du système.
Les composés organiques offrent également une possibilité de recyclage/destruction plus grande car ils sont souvent combustibles. En fin de vie, la «batterie végétale» rejette le CO2 initialement fixé en donnant de la chaleur. Le lithium est, quant à lui, intégralement récupéré et revalorisé.
ECOLION : Eco-bilan et optimisations pour un accumulateur Li-ion tout organique
L'accumulateur lithium (Li-ion) est actuellement le plus performant du marché. Il offre la plus grande capacité de stockage et de livraison d'énergie électrique, et il est en passe d'envahir le domaine des transports. Si l'on place beaucoup d'espoir dans ce type d'accumulateurs, ceux-ci utilisent pourtant des matériaux d'origine géologique à l'impact environnemental non négligeable.
Le projet mené conjointement par deux équipes de recherches amiénoises du CNRS, vise à produire un accumulateur lithium tout organique pour en faire, à terme, une réalité commercialisable.
L'idée des chercheurs consiste à introduire des matériaux organiques dérivés d'agro-ressources pour remplacer les matériaux non renouvelables. Cette opération sera accompagnée d'une recherche d'amélioration des performances du système et d'un bilan écologique de celui-ci pour réduire à minima son impact sur l'environnement depuis sa fabrication jusqu'à son recyclage.
Avec le défi du véhicule Zéro émission, l'accumulateur Li-ion représente une réponse crédible à la lutte contre le réchauffement climatique et, d'une façon générale, contribue à limiter la pollution, car son impact sur l'environnement est moindre. Si l'avenir promet l'utilisation massive de ces moyens de stockage de l'électricité, il est important d'en mesurer l'impact sur l'environnement et de chercher, si possible, à le réduire.
Source : http://www.enerzine.com/14/10853+le-projet-de-batterie-vegetale-du-cnrs+.html