A 169 km/h, à moto dans les rues de Paris
Il est passé sous le nez des policiers... Qui l'ont rattrapé. Dans la nuit de lundi à mardi, un motard a été interpellé alors qu'il filait à 169 km/h dans les rues de la capitale et dans une zone limitée à 50 km/h.
Les faits ont eu lieu peu après minuit lors d'une opération de contrôle de vitesse organisée dans le XIIe arrondissement au niveau du pont de Bercy. Les policiers, qui "voient filer devant eux une moto à 169 km/h au lieu de 50 km/h", aux plaques d'immatriculation illisibles, "se mettent à sa poursuite, la voient zigzaguer entre les véhicules", et la rattrapent finalement à hauteur du pont de Charenton (Val-de-Marne), relate le communiqué de la Préfecture de police.
Le chauffard, un homme de 28 ans, s'est immédiatement vu retirer son permis. Sa moto a été immobilisée. Poursuivi pour grand excès de vitesse, il devra également s'acquitter d'un PV pour plaques illisibles et dépassement par la droite.
Injure raciale : amende pour un cadre de la police ferroviaire
Un cadre de la Suge (Surveillance générale de la SNCF), la police ferroviaire, poursuivi pour injures raciales envers un agent d'origine maghrébine, a été condamné mardi à 600 euros d'amende contraventionnelle par le tribunal correctionnel de Cambrai. Il a en outre été condamné à verser 3000 euros de dommages et intérêts au plaignant.
Il lui était reproché d'avoir, pendant plusieurs années, qualifié son subordonné de "bougnoule", de "mangeur de loukoums", ou d'avoir comparé la grossesse de son épouse à "une portée de rats", ce qu'il a nié à l'audience. Reconnaissant avoir employé certains de ces termes, le prévenu avait expliqué qu'ils ne s'adressaient pas au plaignant, contrairement à ce qu'ont indiqué certains témoins. Dans son bureau, il avait par ailleurs placardé plusieurs affiches du FN.
La SNCF poursuivie devant les prud'hommes ?
Selon l'avocat du condamné, le tribunal n'a pas retenu le caractère public de l'infraction reprochée à son client. L'avocat avait notamment plaidé que les propos incriminés n'étaient pas directement adressés à la partie civile. Si les propos tenus représentent bien quelque chose de "désagréable", il ne s'agit pas d'un délit, loin de là", a-t-il réagi après le jugement. Lors de l'audience le 14 décembre, le procureur avait requis une peine d'un mois de prison avec sursis.
Le plaignant avait mis en cause l'absence de réaction de sa hiérarchie, et affirmé avoir été mis à l'écart d'une mission par crainte qu'il ne divulgue des informations à des personnes de la même origine que lui. Il a souligné n'avoir eu aucun avancement depuis 2005, alors qu'une telle mesure intervient habituellement tous les deux à trois ans. Estimant qu'il y avait lors de ce procès "des absents de l'autre côté de la barre", son avocat a fait part de son intention de poursuivre la SNCF devant les prud'hommes.
source: http://lci.tf1.fr/