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 L'actualité du 26 janvier 2011

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chuzzle
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MessageSujet: L'actualité du 26 janvier 2011   L'actualité du 26 janvier 2011 Icon_minitimeMer 26 Jan - 22:55

Péages : au 1er février, ce sera 2,24% plus cher


Comme chaque année à la même époque, les réseaux autoroutiers augmentent leurs tarifs de péage. Mais la hausse est plus douloureuse pour 2011. On attendait une fourchette comprise en +1,06% et +2,19% : ce sera finalement 2,24% pour les voitures. Un coup de bambou dont les gestionnaires d'autoroutes refusent d'assumer seuls la responsabilité, sachant bien que la mesure est forcément impopulaire; et comme d'habitude, c'est l'Etat qui est pointé du doigt.

Le chiffre de la hausse pour 2011 a été dévoilé mercredi matin dans les colonnes du Figaro par Jean-François Roverato, président de l'Association professionnelle des autoroutes et ouvrages routiers (Afsa), et également numéro 1 du groupe de BTP Eiffage, qui gère en concession les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône. Selon lui, cette augmentation est "issue de l'application des règles fixées par le contrat de plan avec l'Etat".

Des forces de l'ordre de moins en moins présentes

"La part dévolue aux sociétés d'autoroutes est limitée à 1,92%, pour une prise en compte de l'inflation à 1,52% et des besoins d'investissements", argumente le patron d'Eiffage dans les colonnes du Figaro. "Les 0,32% qui s'y ajoutent représentent deux tiers de la compensation de hausse de la TAT (taxe d'aménagement du territoire), décidée par l'Etat pour financer les lignes de train déficitaires. Le dernier tiers sera répercuté en 2012".

Interrogé en outre sur cette participation des sociétés concessionnaires d'autoroutes au financement des lignes déficitaires du rail - "qui s'élève 35 millions d'euros, et ce seront les automobilistes qui en supporteront le coût" - Jean-François Roverato dit n'être "pas totalement d'accord avec cette politique. D'autres pistes pourraient être envisagées, comme la création de lignes d'autocars, pour un service équivalent à celui de la SNCF et moins coûteux". Et pointant une nouvelle fois l'attitude de l'Etat en ce qui concerne la gestion des autoroutes, il souligne que "la présence des forces de l'ordre est indispensable", qu'il s'agisse des patrouilles de gendarmerie pour assurer la sécurité ou d'interventions en cas de perturbations graves du trafic, comme lors de l'épisode neigeux qui a frappé la région parisienne en décembre. "Depuis fin 2008, les gendarmes ne répondent plus aux appels des automobilistes sur les bornes d'urgence, mais les employés des sociétés d'autoroutes", rappelle Jean-François Roverato. "La gendarmerie qui a déployé autrement ses effectifs sur le territoire français est moins présente sur le réseau et cela nous préoccupe".

Source: http://lci.tf1.fr/
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MessageSujet: Re: L'actualité du 26 janvier 2011   L'actualité du 26 janvier 2011 Icon_minitimeMer 26 Jan - 22:56

Cancers : des chiens renifleurs pour traquer la sarkosine


La sarkosine est un type de molécule volatile liée au développement de cancers agressifs. Tout comme elle, certaines combinaisons chimiques sont associées à certaines tumeurs. Il existe ainsi des "signatures chimiques" spécifiques qui permettent de reconnaître, par exemple, un cancer de la prostate. Or qui dit molécule volatile, dit possibilité de la "sentir", pour peu que l'on dispose d'un capteur suffisamment développé. Ce type de capteur existe, il est on ne peut plus naturel : c'est l'odorat du chien. C'est en partant de ce principe que des médecins ont décidé de lancer une expérience originale : entraîner des chiens à repérer des cancers. En l'occurrence, ceux de la prostate.

Le flair des chiens est déjà largement utilisé pour détecter explosifs ou stupéfiants. Pour les médecins, il ne s'agit pas de se servir de ces animaux pour faire du dépistage devant une rangée d'échantillons d'urine, mais de mettre au point, grâce à l'extrême sensibilité de leur odorat, un simple test urinaire pour déceler précocement les cancers les plus dangereux. "Un berger malinois, formé par l'armée de l'air française, est déjà capable de renifler le cancer de la prostate. Un deuxième chien est en formation. Ce sont les premiers chiens formés en France pour détecter des cancers", explique le professeur Olivier Cussenot, urologue-cancérologue à l'hôpital Tenon, à Paris, et qui est à l'origine de l'initiative. Et la démonstration montre une "spécificité et sensibilité de 91%" de l'odorat canin, selon des résultats publiés récemment dans la revue spécialisée European Urology, dont il est cosignataire. "Nous avons été surpris des performances des chiens, aucun test n'atteint de telles performances", ajoute le spécialiste.

Un enjeu de santé publique

Avec 71.500 nouveaux cas et 8790 décès en 2010, selon les estimations de l'INCa (institut du cancer), cette recherche sur le cancer de la prostate représente un enjeu de santé publique. Le dépistage systématique que certains urologues conseillent aux hommes entre 50 et 75 ans fait l'objet de controverses, à cause d'un test contesté. Ce test PSA est un dosage sanguin d'une substance naturellement secrétée par cette glande, l'antigène spécifique prostatique (PSA). Or, "le test PSA n'est pas idéal" pour le dépistage, convient le Pr Cussenot. "80% des hommes testés positifs n'ont pas de cancer, mais une inflammation ou une hypertrophie (gonflement) de la prostate. Inversement avec ce test, il y a 10% de faux négatifs (des cancers qui lui échappent)", résume-t-il. Le diagnostic n'est assuré qu'après biopsie. Il relève aussi la présence de foyers microscopiques de cancer de la prostate, qu'un homme a 50% de risques d'avoir au cours de sa vie, mais qui ne sont mortels que dans 1% des cas, et ne font souffrir que 5% des patients. L'enjeu est donc de repérer les cancers qui risquent vraiment de tuer. D'où l'importance d'avoir des méthodes de détection des cancers agressifs, ceux qui sont à risque d'évolution rapide pour ne pas "surtraiter" les autres.

Dans cette optique, si l'exploitation du flair des chiens pour détecter l'odeur du cancer peut paraître surprenante, la médecine s'y intéresse depuis longtemps. En 1989, la revue médicale The Lancet rapportait des cas de chiens flairant une lésion cancéreuse de la peau, le mélanome. D'autres observations de chiens détecteurs de cancers notamment du poumon par le biais de l'haleine, ou encore de cancer de la vessie en flairant l'odeur des urines ont été rapportés dans la littérature médicale. Il s'agit de systématiser ces expériences : aujourd'hui, "nous essayons de reconstituer les combinaisons de molécules détectées par le chien et qui sont des signatures du cancer", explique le professeur Olivier Cussenot.

Pour trouver la composition du "parfum" de cancer, son équipe travaille avec Christophe Junot, chercheur du Commissariat à l'énergie atomique. Les chercheurs font des essais en mettant des molécules intéressantes dans de l'eau, puis donnent le tout à sentir au chien pour voir s'il réagit, jusqu'à obtenir la bonne composition.

Source: http://lci.tf1.fr/
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