Les infos insolites du 28 avril 2011

L’enfant inconnu du Titanic a enfin une identité


Un petit garçon qui avait péri lors du naufrage du Titanic en 1912 avait été inhumé dans une tombe portant l’inscription "enfant inconnu". Aujourd’hui, après plusieurs hypothèses, il semble qu'il ait enfin retrouvé son identité.

Cinq jours après le naufrage du Titanic le 15 avril 1912, le corps d’un petit garçon blond d’environ deux ans était recueilli par un navire de sauvetage au milieu de l’océan Atlantique. Aux côtés de nombreuses autres victimes, il avait été inhumé dans un cimetière à Halifax, en Nouvelle-Écosse (Canada), sous le titre "d’enfant inconnu".

Le Titanic a emporté la vie de 1 497 personnes sur les 2 209 qu’il transportait, rappelle le site livescience.com. Quelques corps ont pu être récupérés, mais la plupart des noms manquaient. Aujourd’hui, les enquêteurs pensent avoir finalement retrouvé l’identité de ce petit garçon : il s’agirait de Sidney Leslie Goodwin, un petit Anglais de 19 mois. Par deux fois l’enfant avait été incorrectement identifié, mais cette fois-ci l’erreur ne semble plus possible.

La première hypothèse avait été démentie en 2001

Juste après sa découverte, l’enfant avait été identifié comme un Suédois de 2 ans, Gösta Leonard Pålsson. Sa mère, Alma Palsson, victime du naufrage aussi, avait donc été enterrée auprès de la tombe de l’enfant inconnu. Il y a maintenant 10 ans, les démarches pour identifier l’enfant ont repris, notamment grâce aux progrès de la génétique. Ryan Parr, un professeur à l’Université d’Ontario, a tenu à s’y replonger après avoir visionné un documentaire sur le paquebot. "Je me suis dit 'Wow, je me demande si quelqu’un s’intéresse ou se préoccupe encore des victimes non identifiées du Titanic'", a-t-il confié.

Aussi, en 2001 et avec l’autorisation de la famille Palsson, les restes de l’enfant inconnu ont été exhumés du cimetière d’Halifax, où reposaient d’autres victimes du naufrage. Parr espérait identifier d’autres corps, mais tous n’étaient pas exploitables pour les analyses. Il a toutefois pu extraire et étudier l’ADN de l’enfant inconnu. En détectant une section très spécifique du programme génétique appelée HV1, de nouvelles comparaisons ont pu être effectuées entre ces résultats et les gènes de la famille Palsson : il n’y avait pas de correspondance.
Goodwin semblait trop vieux pour pouvoir être l’enfant inconnu
Les recherches se sont donc poursuivies, incluant dans les possibilités cinq autres enfants de moins de 3 ans. En comparant le HV1 du petit Palsson et de ces cinq autres garçons, les chercheurs n’ont retenu que deux éventualités : Eino Viljami Panula, un Finnois de 13 mois, et Sidney Goodwin. Une expertise ayant déterminé l’âge de l’enfant inconnu entre 9 et 15 mois grâce à ses dents, a éliminé Goodwin, qui était plus vieux. C’est ainsi qu’en 2004 l’enfant a été déclaré comme étant Panula.

L’indice inattendu : une paire de chaussures

Les doutes subsistaient toutefois. C’est une paire de chaussures qui semé le trouble et a finalement permis de rétablir la véritable identité du petit garçon. Clarence Northover, sergent de police en 1912, était chargé de garder les corps et affaires des victimes à l’époque. Une lettre de son petit-fils Earle rapporte qu’au moment de brûler les effets des défunts pour éliminer les "chasseurs de souvenirs", Clarence n’a pas eu le courage de détruire la paire de petites chaussures en cuir que portait l’enfant. C’est en 2002 qu’Earle les a retrouvées et offertes au Maritime Museum of the Atlantic au Canada. Or, ces chaussures étaient trop grandes pour appartenir à un enfant de 13 mois.

Les analyses ont donc été vérifiées avec l’aide d’autres organismes spécialisés, et une infime différence dans le code génétique a pu être identifiée, indiquant que Goodwin serait l’enfant inconnu : "Par chance, c’était une différence rare, ce qui nous donne 98% de certitude que cette fois l’identification est correcte", a déclaré Parr. Un article décrivant l’analyse génétique qui a mené à l’identification finale de l’enfant inconnu paraîtra dans le numéro de juin prochain du journal Forensic Science International : Genetics.

L’enfant inconnu a encore de la famille

Carol Goodwin, une dame de 77 ans résidant dans le Wisconsin, a entendu parler de cette histoire : sa grand-mère était la sœur de Frederick Goodwin, le père de Sidney qui se trouvait aussi à bord du navire. En apprenant que l’enfant était de sa famille, la dame a avoué : "Je ne peux pas dire que cela m’ait bouleversée ou surprise. Je pense que cela a mis trop de temps à me parvenir."

Enfant, elle avait entendu sa grand-mère et sa grand-tante évoquer Frederick Goodwin, mais celles-ci "ne parlaient pas tellement des enfants". Carol Goodwin s’est vraiment intéressée à l’histoire de sa famille lorsque sa petite-fille de 13 ans, Becky, a vu une exposition et a rédigé un exposé sur le Titanic en classe. Quand la maîtresse a voulu soumettre son travail au magazine "Junior Scholastics", Carol Goodwin a voulu vérifier les faits. Aujourd’hui, elle travaille sur deux livres traitant le sujet, l’un sur l’enfant inconnu et l’autre intitulé Les Goodwin à bord du Titanic : la Saga d’une famille en 3e classe. Dans un an, elle et son mari prévoient de faire une croisière à la mémoire du Titanic.

La tombe de l’enfant inconnu restera "telle qu’elle est", à titre de symbole

En 2008, les proches de la famille Goodwin se sont rassemblés au cimetière de Halifax pour commémorer tous les enfants disparus lors du naufrage, qu’ils soient identifiés ou non. Ainsi, la tombe du petit Goodwin n’a pas changé : "La pierre tombale de l’enfant inconnu représente tous les enfants qui ont péri sur le Titanic, et nous l’avons laissée telle qu’elle est", a témoigné Carol Goodwin. Les autres enfants de la famille Goodwin n’ont pas été retrouvés (Sidney avait des frères et sœurs), et Carol n’a trouvé aucun élément lui permettant de s’en rapprocher.



Source: http://www.zigonet.com/

Naufragé, il explique avoir été sauvé par Jean-Paul II


Après avoir dérivé pendant près de deux semaines sur un canot de sauvetage dans l'océan Atlantique, un Américain de 45 ans a été récupéré par un bateau grec le 10 mars dernier. Très croyant, il a expliqué que Jean-Paul II lui avait sauvé la vie.

Alors que Jean-Paul II doit être béatifié dimanche, Victor Mooney, un Américain de 45 ans, vivant à New York, a expliqué l'ancien pape lui avait sauvé la vie le mois dernier, alors qu'il était livré à lui même depuis deux semaines dans l'océan Atlantique.

Le 26 février dernier, l'homme quitte les côtes africaines pour rejoindre Big Apple à la rame. L'objectif de cette traversée est alors de populariser les tests volontaires de dépistage du SIDA et de récolter des fonds pour la lutte contre le VIH. Seulement peu de temps après son départ, il chavire et doit se réfugier dans un canot de sauvetage. S'en suit de longues journées de dérive dans l'océan Atlantique, durant lesquelles il ne mange rien. A bout de force, il est finalement récupéré deux semaines plus tard par un bateau grec qui avait capté son signal SOS.

Revenu sur la terre ferme, Victor Mooney estime aujourd'hui qu'il a eu la vie sauve grâce au pape Jean-Paul II, qui l'a béni lors d'un voyage à Rome en 2004. "Dieu a envoyé ses anges pour me protéger et le Saint Père est certainement intervenu", explique-t-il à Reuters. Une manière de montrer que le prédécesseur de Benoît XVI mérite sa béatification, prévue dimanche sur la place Saint-Pierre.


Source: http://fr.news.yahoo.com


Et si nos voitures roulaient au whisky ?


Le whisky s’avère être une énergie exploitable pour l’avenir : une Université écossaise a mis au point un biocarburant à base de pur malt qui pourrait être l’une des ressources du futur.

D'après les recherches de la Edinburgh Napier University, le whisky serait une source d’énergie efficace grâce à laquelle près de 16 000 foyers britanniques pourraient bientôt être éclairés... Et le malt pourrait également être exploité comme carburant automobile.

Mise en place du projet d'ici 2013

Le Times rapport cette information étonnante : la distillerie écossaise Speyside, qui produit actuellement du whisky, pourrait alimenter grâce à sa production de whisky une mini-centrale de 7 mégawatts en utilisant de la biomasse. Il ne s’agirait pas à proprement parler du whisky lui-même, mais des résidus provenant de sa fabrication : le "pot ale", le liquide qui se trouve au fond des alambics de cuivre au moment de la première distillation et le "draff", produit solide provenant du brassage de la farine de malt.

"Le nouveau biocarburant est fait à partir d'un matériel biologique qui a déjà été produit et peut être entièrement utilisé pour lui-même si les distributeurs le prennent en charge", a déclaré l’un des responsables de cette démarche. Le projet devrait se mettre en place d’ici 2013 et rapporter entre 6 et 8 millions de livres par an (6,5 et 9 millions d'euros).

Les voitures également concernées

Encore plus étonnant, ce biocarburant pourrait bien servir à alimenter nos véhicules, et ce sans modification technique sur l’engin. À base de "pot ale" et de "draff", cette ressource énergétique brevetée par la Edinburgh Napier University serait en plus moins nocive pour l’environnement que notre carburant actuel !

Elle a ainsi reçu la bénédiction du directeur du WWF écossais Dr Richard Dixon, qui a conclu : "Comme le whisky dépend de l’environnement sain de l’Écosse pour ses principaux ingrédients, ce serait formidable que cette industrie puisse aider l’Écosse à réduire ses émissions sur les transports routiers".


Source: http://www.zigonet.com/

Oui mais quelle quantité d'eau pour faire du whisky ?