Les infos insolites du 6 mai 2011

En Inde, les policiers moustachus sont mieux payés que les imberbes




La moustache inspire davantage le respect. C'est l'observation qu'à fait le district de l'État du Madhya Pradesh qui demande à ses agents de police de se laisser pousser la moustache contre une prime.
L'Inde a décidé de faire passer ses policiers à la moustache. "Les moustaches contribuent à améliorer la personnalité de nos agents. Ils acquièrent une aura personnelle. Elles créent une impression positive sur la population locale et obtiennent plus de respect", a déclaré au site de BBC News Mayank Jain, le chef de la police du district de Jhabua dans l'état du Madhy Pradesh. Ce symbole de respect est donc désormais adopté par les policiers de cette région. Pour leur faire porter la moustache, le district a offert une prime aux volontaires de 300 roupies (environ 46 centimes d'euros) par mois.
L'idée est venue d'un séminaire où se trouvait M. Jain: "Il y avait deux ou trois agents moustachus et j'ai remarqué que les gens les regardaient avec beaucoup de respect et plaisir." Attention tout de même, la forme de la moustache doit être réglementaire afin de ne pas être menaçant vis-à-vis de la population: "Une belle moustache doit être repliée près de l'angle de la lèvre supérieure." Mayank Jain confirme également que la majeure partie de ses policiers devrait arborer la moustache dans les prochains mois.


Un huissier sonne à sa porte pour... 18 centimes d'euros




Dans les Pyrénées-Atlantiques, un locataire qui devait 18 centimes d'euros à son propriétaire a reçu la visite d'un huissier. A présent, on lui demande également de régler les 87,39 euros de frais de déplacement.
Un habitant des Pyrénées-Atlantiques a reçu la visite d'un huissier pour un impayé de 18 centimes. Le locataire Éric, en remplissant son chèque pour payer son loyer de 715,18 euros, a oublié d'y inscrire la somme aujourd'hui réclamée, explique le Parisien. Il est donc redevable à son propriétaire des 18 centimes. Le mois d'après, en novembre, il paie son logement avec deux semaines de retard. Cela suffit pour qu'une procédure de recouvrement soit lancée.
Lorsque le 7 décembre, un huissier frappe à sa porte et vient lui réclamer les 18 centimes d'euros plus les frais d'huissiers, le locataire voit rouge. De bonne foi, le locataire est tout à fait prêt à payer cette somme. Mais il refuse de s'acquitter des 87,39 centimes qui relèvent des frais d'huissier. Sur ce point, son propriétaire se range de son côté. Mais la société de gestion Jyloge veut être payée pour ce déplacement, si inutile soit-il.
La situation doit être réglée par un juge de proximité qui déterminera, à la fin du mois de mai, les responsabilités de chacun dans cette affaire.



Source:
http://fr.news.yahoo.com/

Un barrage de castors ralentit un écoulement de pétrole




Du pétrole échappé d’un oléoduc au Canada a en partie été endigué par un barrage construit par des castors. L’équivalent des 28 000 barils n’a toutefois pas été sans conséquence.

C’est le 29 avril dernier, au nord de la province canadienne d’Alberta, que l’oléoduc de la compagnie Plains Midstream Canada a laissé s’échapper l’équivalent de 28 000 barils de pétrole. Cela s’est produit à quelques kilomètres du village autochtone de Little Buffalo, comme le rapporte le site suisse de 20minutes.

Construit en 1966, l’oléoduc, d’une longueur de 770 kilomètres, avait déjà subi une brèche qui avait déversé l’équivalent de 7500 barils il y a 5 ans. Le ministre de l’environnement Rob Renner a donné une conférence de presse téléphonique pour s’exprimer au sujet de la catastrophe, qui a été à la source d’une bande de pétrole de 700 mètres de long, sur 30 mètres de large. "Il y a un barrage de castors dans ce secteur et ce dernier a contenu le déversement au début", a-t-il annoncé mercredi. "La situation est sous contrôle." C’est donc grâce à ce barrage fabriqué par les castors que la marée noire a pu être ralentie.

Un "impact minimal pour la faune sauvage"

Cependant, de nombreuses conséquences ont été déplorées pas les habitants Cris (communauté indienne) du village de Little Buffalo. Parmi elles ont été signalées des odeurs nauséabondes qui parvenaient aux personnes vivant dans le village, ainsi que des maux de têtes, des irritations des yeux et des vomissements. En réponse à ces états de fait, le ministre a indiqué que tous ces symptômes pouvaient ne pas être "nécessairement" un problème de santé grave, la qualité de l’air étant évaluée par les autorités. Le site est également activement nettoyé par une équipe mise en œuvre à cet effet, tandis que la brèche a été réparée et le pipeline (la canalisation) a été inspecté à 6 reprises.

M. Renner a également affirmé que l’accident avait eu un "impact minimal sur la faune sauvage". Quelques castors et une dizaine de canards, blessés, ont dû être abattus par les autorités... Piètre récompense pour les rongeurs, après avoir aidé à endiguer une catastrophe causée par les Hommes.


Source: http://www.gentside.com/