50% des Français se disent aujourd'hui incapables de prendre en charge les frais d'un proche étant victime d'une "perte d'autonomie".
Alors que les centres spécialisés sont coûteux et que 70% des Français se disent insatisfaits des mesures de prises en charge des personnes âgées dans les maisons de retraite, il s'avère que la majorité d'entre eux ne se voient pas prendre en charge de telles dépendances.
D'après une étude menée par TNS Sofres pour la Fédération hospitalière de France (FHF), de plus en plus de Français connaissent dans leur cercle proche une personne atteinte d'une dégénérescence physique et/ou mentale qui engendre une perte d'autonomie (maladie d'Alzheimer, handicap physique, âge avancé). Des maladies qui entraînent un placement dans un centre spécialisé et une prise en charge de la famille, pas toujours envisageable et possible, lorsque la personne concernée n'est pas capable de subvenir seule à ses nouveaux besoins.
En effet, comment financer son placement en maison de retraite ? Une question qui ne trouve pas toujours de réponse, surtout lorsque l'on sait que 30% des personnes concernées sont souvent contraintes de vendre leur patrimoine pour assurer les frais nécessaires à une intégration dans un centre spécialisé.
Une situation qui va s'aggraver dans les années à venir. En effet, il est prévu qu'en 2060, le nombre de personnes dépendantes doublera, en passant de 1,15 million à 2,3 millions d'individus.
Dès à présent, Roselyne Bachelot, Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, réfléchit activement sur des solutions à apporter. Des réflexions poussées pour mettre en place la création d'un "cinquième risque", à savoir un nouveau champ de la protection sociale intégrant le "risque dépendance" ou le "risque perte d'autonomie".
Tandis que les places manquent parfois dans les centres spécialisés, et que d'une....
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