Les détecteurs de mensonges ont, souvent au cours d'enquêtes, été utilisés dans les procédures judiciaires. Des scientifiques ont poussé le développement d'un tel appareil.
Des chercheurs de l'université du Northwestern (Chicago - États-Unis), auraient presque réussi lors d'une expérience, faisant appel à des méthodes modernes d'imagerie numérique, à identifier des présumés terroristes (en réalité des étudiants à qui l'on avait au préalable demandé de planifier un faux attentat dans la ville de Houston) à l'aide d'un électroencéphalogramme.
Ils ont réalisé une analyse d'ondes cérébrales particulières (dénommées P300 car elles surviennent 300 millisecondes après un stimulus) sur 12 étudiants, retenus parmi les 24 pour planifier les attentats. Il défilait sur un écran d'ordinateur de nombreux mots et symboles en relation avec les attentats et l'équipe des professeurs Peter Rosenfeld et John Meixner ont pu déceler avec une probabilité de 80% à 100% qui des deux catégories avait pu prévoir de commettre un crime. "L'amplitude de ces ondes est d'autant plus large que le sujet voit un élément rare et qui est très important pour lui", a précisé John Meixner dans un communiqué de presse.
Malgré les résultats concluants, de nombreux neurobiologistes restent sceptiques quant à la fiabilité d'une telle pratique, pointant du doigt le protocole qui permettait aux chercheurs de connaître à l'avance des éléments concernant les supposés attentats.Des tests sont néanmoins envisagés auprès de deux agences de sécurité pour mener à nouveau l'expérience dans le monde réel.
Source : Zigonet.com : http://www.zigonet.com/d%e9tecteur-de-mensonges/un-detecteur-de-mensonges-pour-confondre-des-terroristes_art14727.html