Résidence principale : la piste d'une taxation des plus-values
Pour pouvoir supprimer le volet immobilier de l'ISF, le gouvernement réfléchit à une possible taxation des plus-values réalisées lors de la cession de la résidence principale.
Le gouvernement réfléchit à une possible taxation des plus-values réalisées lors de la cession de la résidence principale, afin de pouvoir supprimer le volet immobilier de l'impôt sur la fortune, affirme le Journal du Dimanche. Cette mesure est "étudiée parmi d'autres hypothèses" dans le cadre de la réforme fiscale que prépare le ministre du Budget François Baroin, ajoute le journal, sans préciser ses sources.
Actuellement, les Français qui dégagent une plus-value lors de la vente de leur résidence principale ne sont pas imposés sur ce gain. Ce surcroît de recettes permettrait de composer la suppression de l'ISF auquel sont assujettis les contribuables disposant d'un domicile valant plus de 800.000 euros (soit un bel appartement parisien). Cette mesure aurait un coût pour les finances de l'Etat de 600 millions d'euros, ajoute le JDD. Le journal rappelle des propos tenus jeudi par le président Nicolas Sarkozy. "Quand vous achetez un appartement, quand vous achetez une maison, la plus-value est réalisée au moment où vous la vendez. C'est à ce moment-là qu'il faut taxer, pas au moment de la détention", avait-il noté.
Source: http://lci.tf1.fr/
Marine Le Pen, "attention, danger !"
La classe politique se méfie de la nouvelle présidente du FN, qui garde le "même discours".
L’événement politique du week-end a bel et bien été la prise de pouvoir de Marine Le Pen au Front national. Cette succession familiale a fait réagir dans le reste de la classe politique. Tous ont tenu à prévenir que si le visage du parti d’extrême-droite changeait, le fond de son discours restait lui inchangé.
"Plus dangereuse"
"Je dis d'une manière très calme mais très déterminée : ‘Attention danger!’", a ainsi lancé Laurent Fabius sur Radio J. "L'emballage est plus séduisant parce que c'est une femme. Mais quand on regarde les thèses du Front national version Mme Le Pen, elles sont extrêmement violentes. Elle voudrait que l'Etat fasse la guerre aux musulmans et elle appelle ça la laïcité. Sur le plan économique, la thèse de Mme Le Pen c'est ‘je veux une France bunker contre l'Europe’, ce qui aboutirait à des catastrophes économiques totales."
Même signal d’alarme du côté de Ségolène Royal. "Elle a éliminé toutes les caricatures de son père, c'est une candidate plus crédible, plus dangereuse que son père dans sa force de conviction", a estimé la président de Poitou-Charentes sur Canal Plus. Elle a le même projet et la même politique."
"Une entreprise familiale"
La droite affiche la même méfiance. "C'est toujours la même extrême droite, toujours le même Front national", a soutenu Xavier Bertrand dans le Grand rendez-vous Europe 1/Le Parisien/Aujourd'hui en France, avant d’énumérer ! "L'incapacité à proposer la moindre solution face aux problèmes que rencontrent les Français, le populisme, ceux qui exacerbent les peurs, les haines, c'est ce que fait le Front national, et il n'y a pas de changement entre Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen."
Nadine Morano, de son côté, a tenté de minimiser la portée de l’événement. "C'était prévisible et c'est ce qui est arrivé, c'est totalement un non-événement", a déclaré la ministre de l’Apprentissage. "Nous restons bien dans le cadre d'une entreprise familiale. Le Front national change de prénom aujourd'hui, garde le même discours, les mêmes méthodes."
Source: http://info.sfr.fr/