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 L'actualité du 14 mai 2011

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chuzzle
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MessageSujet: L'actualité du 14 mai 2011   L'actualité du 14 mai 2011 Icon_minitimeSam 14 Mai - 19:33

Radars : les Français très opposés à la suppression des panneaux annonciateurs


Un sondage Harris le révélait déjà vendredi : les nouvelles mesures gouvernementales sur les radars ne satisfont pas les Français. Selon un nouveau sondage Ifop pour Sud Ouest dimanche*, 68% d'entre eux se déclarent opposés à la suppression des panneaux indiquant la présence des radars automatiques sur les routes. Ce projet suscite l'opposition de 77% des interviewés âgés de moins de 35 ans, soit 26 points de plus que leurs aînés âgés de 65 ans et plus - 51% -. Ce projet est en revanche soutenue par 41% des Franciliens et 39% des sympathisants UMP.

Les sondés sont sensiblement la même proportion - 67% - à être contre l'augmentation importante des amendes pour les utilisateurs d'avertisseurs de radars sur les téléphones portables. S'agissant des amendes à l'encontre des avertisseurs de radars embarqués, les plus réticents sont les jeunes de 18 à 24 ans - 79% de rejet -, les cadres supérieurs - 73% - et les professions intermédiaires -73% -.

A l'inverse, une majorité de personnes interrogées (68%) sont favorables à la suppression de 8 points sur le permis en cas de conduite avec 0,8 gramme d'alcool par litre de sang. Elle est davantage rejetée par deux catégories de population considérées comme "à risque" : les personnes âgées de 25 à 34 ans - 37% - et les hommes - 36% contre 29% pour les femmes -.



"Le commerce équitable participe à la régulation du prix des matières premières"



Moyennant un prix un peu plus élevé dans les rayons des supermarchés, le commerce équitable promet une juste rémunération aux producteurs du Sud qui cultivent des produits de consommation courante, comme le cacao, le café ou le riz. Avec 3.500 produits labellisés et plus de 90% du marché sur les produits alimentaires, Max Havelaar est le leader français en la matière.

TF1 News : Les produits labellisés commerce équitable abondent dans les supermarchés. Les consommateurs sont-ils au rendez-vous ?


Christophe Roturier : Oui. Le marché a représenté 303 millions d'euros en 2010. 8 millions de foyers - soit un sur trois -, ont par exemple consommé nos produits en 2010. Nous continuons à enregistrer une croissance positive, même si elle s'est légèrement tassée en 2010 avec une progression de 5%. Auparavant, nous connaissions des croissances à deux chiffres - 13% en 2009.


TF1 News : Faut-il incriminer la crise économique, qui incite les consommateurs à acheter des produits à bas prix, plutôt que des produits dits "responsables" ?


Christophe Roturier : Nous pensons en effet que le contexte global de crise joue un rôle. Avec la hausse des prix, les consommateurs ont des arbitrages à faire au quotidien, et cela ne nous profite pas. En outre, d'autres types de consommation "responsables", comme la consommation locale ou le bio, continuent de se développer. Cela peut avoir des conséquences indirectes, même si on ne peut pas parler de concurrence frontale : les produits cultivés dans le Sud - café, thé ou cacao - ne sont pas concurrencés, par exemple, par ceux cultivés dans les Amap. C'est plus complexe mais cela peut jouer.

TF1 News : Le différentiel de prix entre l'équitable et le non-équitable a-t-il tendance à progresser ?


Christophe Roturier : Non, l'écart de prix s'est beaucoup réduit. Pour un paquet de café, l'écart est en moyenne de 18 centimes d'euros. Au vu des enjeux qu'il y a derrière en terme d'engagement social et environnemental, ce n'est pas énorme. Et les marques travaillent pour réduire cet écart.


TF1 News : Y'a-t-il une suspicion des consommateurs face aux marques qui apposent le label Max Havelaar, pas toujours connues pour leur engagement responsable ?


Christophe Roturier : On ne peut que se réjouir que des marques à forte notoriété s'impliquent dans le commerce équitable. Cela permet de se faire connaître auprès d'un nombre croissant de consommateurs et de sensibiliser à la pauvreté des producteurs du Sud.

"L'augmentation des cours déstabilisent les organisations de producteurs"

TF1 News : Justement, la situation des producteurs du Sud s'améliore-t-elle ?


Christophe Roturier : En ce moment, le cours des matières agricoles est très élevé. Les consommateurs pourraient penser que vu le niveau des prix, le producteur du Sud a de quoi vivre et n'a pas besoin du commerce équitable. C'est faux pour deux raisons. D'abord, même si le café augmente, le prix de l'alimentation, de ses engrais, de son gasoil, augmente aussi.

Ensuite, cette augmentation très forte et très rapide des cours déstabilisent les organisations de producteurs. Nous ne travaillons dans le système Max Havelaar qu'avec des associations collectives de production, surtout des coopératives, parce que nous sommes persuadés que c'est comme ça que les producteurs s'en sortiront et seront plus forts. Mais souvent, de gros acheteurs, qui ont du cash, s'adressent directement aux producteurs. Ils court-circuitent les coopératives qui, elles, n'ont pas de trésorerie et, de fait, ne peuvent pas honorer leurs contrats. C'est une situation à haut risque.


TF1 News : Même si cela permet aux producteurs d'être mieux payés ?


Christophe Roturier : Le seul intérêt pour eux, c'est d'être payés tout de suite et d'avoir ponctuellement des prix intéressants en vendant quelques sacs de café. Sur le long terme, ce n'est pas une bonne opération, même si - on peut le comprendre - ils en ont besoin pour leurs dépenses courantes, comme envoyer leurs enfants à l'école. Car si demain, les prix des matières premières augmentent, la coopérative se casse la figure. Et ils sont démunis parce qu'ils n'ont plus le filet de sécurité du commerce équitable qui leur offre justement un prix minimum garanti quand les cours flambent.


TF1 News : Quels sont vos défis ?


Christophe Roturier : Notre défi, c'est de remobiliser les consommateurs. La quinzaine du commerce équitable devra le permettre. Cette année, nous voulons aussi interpeller les pouvoirs publics. Le G20 a inscrit à son ordre du jour la régulation du prix des matières premières. Nous pensons que le commerce équitable a son mot à dire là-dessus. Depuis 20 ans, nous avons développé des outils qui marchent, comme le prix minimum garanti aux producteurs ou le dialogue engagé entre les acteurs à tous les niveaux de la filière. Nous participons à cette régulation.



*La quinzaine du commerce équitable se déroule du 14 au 29 mai dans toute la France, avec notamment un carnaval éthique et solidaire le 21 mai.




Source: http://lci.tf1.fr/
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