Actualitée du 17 septembre 2010

(source:http://lci.tf1.fr)

"La menace terroriste s'est renforcée ces dernières heures"


En déplacement au pied de la Tour Eiffel, évacuée mardi soir après une alerte à la bombe, le ministre de l'Intérieur a déclaré jeudi que la menace terroriste s'était "réellement renforcée ces derniers jours et ces dernières heures".

a menace terroriste s'est "réellement renforcée" en France "ces derniers jours et ces dernières heures", a déclaré jeudi Brice Hortefeux. Le ministre de l'Intérieur s'exprimait sous les piliers de la Tour Eiffel, qui a été évacuée mardi soir à Paris après une alerte à la bombe, et après l'enlèvement jeudi de cinq Français dans le nord du Niger, une zone où se trouvent des insurgés de l'Aqmi, Al Quaïda au Maghreb islamique (lire notre article : Français enlevés au Niger, des bandits ou Al-Qaïda ?).

Selon nos informations, depuis une semaine les services de renseignements français, et notamment la DGSE, ont recueilli des informations faisant état de groupes terroristes issus de la zone afghano-pakistanaise qui tenteraient d'organiser un repli en Europe. Des mouvements similaires seraient surveillés du côté d'Al Quaïda au Maghreb. L'état d'alerte concernerait donc l'ensemble des pays européens et pas seulement la France. Suite à ces informations et à l'enlèvement de cinq Français au Niger, Nicolas Sarkozy a réuni ce jeudi soir un "conseil restreint de défense" avec les responsables des services de renseignements civils et militaire français. Réunion dont rien n'avait filtré en fin de soirée.

Dans une interview accordée le week-end dernier au Journal du dimanche, le directeur de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini avait déclaré que "la menace terroriste en France est au même niveau qu'en 1995", année de l'attentat commis à la station de RER Saint-Michel à Paris. La France "fait l'objet d'un intérêt très particulier de certains mouvements islamistes radicaux" ajoutait-il, notamment à cause de sa présence en Afghanistan et le vote sur l'interdiction du voile intégral. "Tous les clignotants sont dans le rouge", poursuivait-il.

Le gouvernement français a adapté début août son plan antiterroriste Vigipirate mais Brice Hortefeux a déclaré que le dispositif actuel de sécurité destiné à prévenir les menaces ou à réagir face aux actions terroristes restait au niveau rouge, l'avant-dernier sur l'échelle de gravité des risques.

Par A.G. et C.M. (avec agence) le 16 septembre 2010 à 17:33

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"La menace terroriste s'est renforcée ces dernières heures"

Par TF1 News (d'après agence), le 17 septembre 2010 à 08h42, mis à jour le 17 septembre 2010 à 08:54
Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a confirmé vendredi sur RTL un "moratoire" de deux ans pour la suppression totale de la publicité sur France Télévisions.

La suppression totale de la publicité sur France Télévisions était initialement prévue pour fin 2011. Elle sera finalement repoussée de deux ans. Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand, a confirmé vendredi au micro de RTL un "moratoire". "On se dirige vers un moratoire et j'en ai d'ailleurs avisé les membres des commissions culturelles" de l'Assemblée nationale, a déclaré le ministre, confirmant des informations qui circulaient dans la presse économique depuis plusieurs jours.

Ce moratoire entera en vigueur à partir de novembre 2011 - date initialement prévue pour la suppression totale de la publicité sur les antennes du groupe public - et pour une durée de deux ans, a-t-il précisé. Jusqu'en janvier 2014, les chaînes de France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO) garderont donc leur publicité en journée jusqu'à 20 heures. "Après on verra", a dit le ministre de la Communication. "Ca n'est pas surprenant puisqu'on a toujours dit qu'on ferait un point d'étape. On le fait simplement un peu plus tôt que prévu, deux mois plus tôt", a-t-il ajouté. "Il fallait bien décider pour que tout le monde s'organise sur le plan des budgets publicitaires", selon le ministre.
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"Raisons budgétaires"

Interrogé sur la taxe dont doivent s'acquitter les chaînes privées pour compenser la fin de la publicité, dont le PDG de TF1 Nonce Paolini réclame la suppression, le ministre a précisé qu'il allait évoquer le sujet cet après-midi avec lui et Nicolas de Tavernost, patron de M6. Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, avait estimé mardi qu'on ne pouvait pas "dans l'immédiat supprimer la publicité dans la journée" sur les chaînes publiques, "pour des raisons budgétaires". "Il faudrait pratiquement 300 à 400 millions d'euros pour compenser" la mesure, annoncée par Nicolas Sarkozy en janvier 2008, avait fait valoir Jean-François Copé. "Nous sommes dans une période difficile, nous avons besoin de préserver l'argent public, je ne crois que ce soit la meilleure manière de le faire", avait-il ajouté. La publicité a disparu des écrans de France Télévisions en soirée en janvier 2009.
Par TF1 News (d'après agence) le 17 septembre 2010 à 08:42

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Le bouclier fiscal a coûté près de 700 millions d'euros en 2009

Par Olivier Levard, le 16 septembre 2010 à 18h20, mis à jour le 16 septembre 2010 à 18:41
La mesure emblématique du gouvernement a coûté en 2009 à l'Etat 679 millions d'euros de remboursements pour 18.764 contribuables bénéficiaires.

Les chiffres sont définitifs. Le bouclier fiscal a coûté en 2009 à l'Etat 678,99 millions d'euros de remboursements à 18.764 contribuables bénéficiaires, selon des chiffres du ministère du Budget transmis aux commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat, révélés jeudi par Le Parisien et dont l'AFP a obtenu copie.

La restitution moyenne a été de 36.186 euros par contribuable concerné par le bouclier fiscal, dispositif très contesté qui plafonne l'impôt à 50% des revenus.

Plus de 400 millions d'euros pour un millier de personnes

Mais ces chiffres cachent des disparités, selon les revenus et le patrimoine des intéressés. En bas de l'échelle, les 9.789 contribuables les moins aisés ont obtenu une restitution de 559 euros en moyenne chacun. A l'opposé, les 1.169 les plus fortunés ont empoché un chèque du Trésor de 362.126 euros chacun. Ceux-là se sont partagés 423,32 millions d'euros, soit plus de 62% de l'enveloppe totale.

Le président socialiste de la commission des finances de l'Assemblée, Jérôme Cahuzac, estime qu'il serait "juste" d'inclure le bouclier fiscal dans le coup de rabot prévu par le gouvernement sur les niches fiscales, dans un entretien au Nouvel Observateur jeudi. "C'est un échec coûteux, 700 millions d'euros par an, car il ne protège pas le travail mais la rente, et personne n'est revenu de l'étranger grâce à lui", indique-t-il. En contrepartie, selon lui, "il faudrait remplacer l'ISF (l'impôt de solidarité sur la fortune)", moins "accepté" aujourd'hui qu'à sa création, en créant un nouvel impôt, toujours sur le patrimoine. "Par exemple, en taxant sa transmission", "tout cela supposerait de revenir sur deux mesures phares du paquet fiscal de 2007", ajoute-t-il.

Dans une réponse publiée par Le Nouvel Observateur, Gilles Carrez, rapporteur général UMP du budget à l'Assemblée nationale, se montre sur la même ligne: "Il est clair qu'il faut supprimer" le bouclier fiscal et l'ISF, écrit-il. Le député prône par ailleurs "l'ouverture d'une tranche supplémentaire d'impôt sur le revenu, probablement à un taux de 45% au maximum, touchant les hauts revenus et renforçant l'équité".

Par Olivier Levard le 16 septembre 2010 à 18:20

C'est vraiment ce moquer des perssonnes l'état n'arrete pas de nous dire qu'il on plus de sous, 400 000 pour 1100 personne c'est abusée.

C'est vraiment scandaleux. L'Etat dépense sans compter et nous pauvres contribuables devont éponger leur dette. En plus, ce qui m'ennerve, c'est qu'on demande aux moins riche de fournir le plus gros effort.

Oui c'est inadmissible.

Pas 400 000, 400 millions, c'est gigantesque, après on se demande où passe l'argent... (par les fenêtres comme dirait le dicton !). Non mais sérieusement, la politique de nos jours ce sont que des discours, en pratique on ne voit plus personne. Heureusement que parfois les médias les boostent. Scandaleux tout de même, et c'est toujours énervant d'entendre que les choses vont en se dégradant.

Toutes mes excuses pour l'erreure de chiffre, et tu as raison, de savoir que ca va en enpirant, c'est pas rassurant.