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 Les langues bleues (roman fantastique)

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49tom
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MessageSujet: Les langues bleues (roman fantastique)   Les langues bleues (roman fantastique) Icon_minitimeLun 25 Oct - 20:53

Ne lisez pas pour le moment, je vais mettre le début bientôt. Je commence par la page 17, parce que je corrige les autres !

Page 17

La poudre magique laisse insensible celui qui la reçoit, elle se dépose sur son corps, le fait tournoyer et le voici dans un autre univers.
Elle respirait le nouvel air frais. Le paysage montagneux qui l'entourait regorgeait d'espaces verts et d'endroit fabuleux. La beauté lui vint aux yeux comme une lueur d'espoir, elle pensait qu'un beau paysage l'aiderait pour sa mission. Elle contempla cinq bonnes minutes, bouche bée, les champs de verdures par dizaines en contrebas avant de reprendre ses esprits. Elle ouvrit son nouveau sac à dos, typique - ou presque - d'un aventurier et fit l'inventaire : une lampe torche, une boite d'allumettes, une mallette de premiers secours, une corde, une enveloppe - pas très utile pour une mission périlleuse se disait t-elle - et des langues bleues devant lesquelles ses yeux se stoppèrent. Elle en prit une puis d'un geste brusque la remit, effrayée. On aurait dit des vraies. Toute la panoplie est complète. L'enveloppe n'était pas vide, elle y trouva une carte de la ville et ses alentours et un bout de papier auquel était inscrit à l'encre de chine, ceci : "Le vert, tu écouteras; le rouge, tu détesteras et au jaune tu demanderas. Ainsi le bleu, tu sauveras."
Cette indication ne l'aide aucunement, Célia ne savait rien quant au point de départ. Elle se demandait par quoi commencer, comment trouver ces maliniens. Elle cogita longuement, puis prit la décision de chercher un abri pour la nuit; elle n'aimait pas trop dormir à la belle étoile lorsqu'elle ne connaissait pas l'endroit. La phrase était pourtant claire, elle devait s'appuyer sur l'aide des villageois pour pouvoir débuter, elle le comprit, et décida donc de descendre au village. La carte, coupée en deux par une rivière séparant d'un côté la montagne et de l'autre le patelin, représentait des chemins s'entrecoupant de partout. Après mûre réflexion, elle choisit de prendre celui qui menait à la mairie, un choix judicieux. Le temple, selon Célia, devait très certainement se situer dans les hauteurs mais le plus important pour le moment était de trouver un logement et de quoi nourrir son ventre affamé. Elle emprunta le chemin menant au pont qui enjambait la rivière. Son ventre gargouilla, elle se hâta. Le soleil radieux du début de matinée s'estompait peu à peu pour laisser place à des nuages blancs virant au gris. Les pierres grinçaient sous ses semelles. Le son de ses baskets tapant le sol résonnait. Sa faim grandissait au fil des pas. Elle demanda son chemin à un passant qui lui indiqua qu'elle était dans la direction d'un village nommé "Blueway" situé derrière le "pont sauvage". Son ventre lui pinçait, elle marchait de plus en plus courbée. Une première nuée s'abbatut, puis une deuxième suivie d'une pluie torrentielle. Elle avait, à présent, le pont en ligne de mire, il n'était plus qu'à quelques mètres. Elle traina ses pieds jusqu'au pont. Là une voix l'alerta :
- Ne le franchit surtout pas hurla une voix étouffée provenant de sa montre
- Grand-mère ? répondit t-elle instinctivement sûre qu'elle venait d'entendre sa voix
Ne se manifestant pas à nouveau elle pensa que ce n'était qu'une hallucination mais malgré tout par précaution traversa la rivière à pied, l'eau y étant peu profonde.


Dernière édition par 49tom le Ven 29 Oct - 19:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les langues bleues (roman fantastique)   Les langues bleues (roman fantastique) Icon_minitimeJeu 28 Oct - 11:45

Page 18

Option qu'elle trouva plus sage que de risquer une traversée. Persuadée, elle était persuadée que sa grand-mère lui avait parlée. Elle continua à trainer ses jambes jusqu'au supermarché le plus proche, n'ayant plus la force de les lever.
L'entrée de la supérette redonnait de l'ambiance à ses yeux qui étaient fatigués de regarder des rochers à perte de vue. Les rayons étaient noirs de monde. Célia se fraya un passage. Presque personne ne faisait ses courses, les riverains et les passants se recueillait tous à l'intérieur pour bavarder le temps que la tempête s'arrête. Heureusement tous les rayons étaient climatisés, sauf celui des produits congelés où elle n'eut pas de mal à prendre un paquet de la glace (la gourmande !). Tous attendaient plantés comme des clous, scrutant la pluie battante. Certains vidaient les étagères, pour se ravitailler. La gratuité était de mise dans ce magasin, de la petite pomme bien fraiche au vélo dernier cri tout était donné. Il n'existaient ni caisses, ni de gérant dans le supermarché. Cette extrême générosité résultait de la mentalité d'échange de biens et de services entre eux. Ainsi un agriculteur peut laisser au magasin trois kilogrammes de pomme de terre et prendre des kilogrammes de pommes ou de poires. Peu importe, ce qui compte pour eux c'est la confiance mutuelle et leur générosité. Ainsi des hommes s'abreuvant du côté des boissons fraiches, chantaient gaiement un refrain d'un air cupide, cela ne gênait personne. Des enfants jouaient au ballon entre les allées tandis que d'autres dégustaient des gâteaux. Cette ambiance de fête faisait la joie des habitants et expliquait leur nombre conséquent dans la supérette.
Célia fut attirée par un objet de forme cubique changeant de de couleurs en appuyant sur la face noire. Un habitant lui avait expliqué qu'au bout de quelques secondes il prenait la forme de l'objet qu'on lui avait épeler. Une vieille dame avait ajoutée que c'était un porte malheur, une babiole qui ne se vendait pas :
- Surtout ne l'achète pas, si personne ne le prends, c'est qu'il porte la poisse à son acquéreur. Tu ferais là une bien mauvaise affaire.
- Comment pouvez-vous le savoir si vous même ne l'avez jamais utilisé ? répliqua t-elle.
La vieille dame n'ajouta rien et s'en alla.
Célia se laissa tout de même tentée par le concept et prit l'objet, elle le mit dans son sac et continua ses achats. La pluie s'estompa et aussitôt la supérette se vida, ce qui laissa place aux réapprovisionnements des habitants qui terminaient leur journée de travail. Chacun offrait dans le secteur qui correspondait à son métier. Bien sûr les métiers étaient bien répartis, la mairie donnait un rôle à la majorité à chaque habitant. Mais comme l'ambiance était joyeuse partout et qu'ils pouvaient acquérir ce que bon leurs sembles; il acceptait et accomplissait leur boulot à cœur.
Célia prit les quelques légumes restant, des bouteilles d'eau et un K-way qui lui sera fort utile dans cette région pluvieuse. Un homme déposait des casquettes sur une étagère.
- Pourquoi donnez-vous des casquettes alors qu'il pleut sans arrêt ? demanda t-elle étonnée
- Détrompez-vous, il fait beau la moitié du temps et il pleut l'autre moitié. Mais lorsque le soleil apparait il ne fait pas de la figuration, croyez-moi. Il règne alors sur le village une chaleur insoutenable et sans casquette gare aux coups de soleils.
Célia qui n'avait rien à perdre en prit une et la fourra dans son sac qui avait pris de l'épaisseur. Elle sortit du magasin. Les propos du monsieur qu'elle venait de voir était juste, elle enfila de suite sa casquette couleur azur qui se mariait bien avec sa tenue. Elle marcha jusqu'au moment où elle trouva une pierre solide et gigantesque, où elle s'installa. Elle posa son sac à côté d'elle et dégusta des fraises. Cela faisait un bon bou de temps qu'elle n'avait pas manger, depuis son petit-déjeuner ce matin alors qu'il était dix-neuf heures. Ce fut un réel moment de plaisir qu'elle savoura. De temps à autres, des passants s'arrêtaient à ses côtés sur cette pierre faisant office de banc qui pouvait placer au maximum cinq personnes. Elle avait eue le temps de sympathises avec des passants et de leur demander où elle pourrait trouver un abri pour la nuit.
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MessageSujet: Re: Les langues bleues (roman fantastique)   Les langues bleues (roman fantastique) Icon_minitimeVen 29 Oct - 15:37

Page 19

L'écran d'affichage de sa montre était bleu depuis l'entrée dans le village. Elle avait marché toute la journée. Après plusieurs minutes de détente elle se remit sur pieds et partit à la recherche d'un logement ou d'un abri pour la nuit. On lui avait conseillé une cabane au fin fond d'un champs, paisible et assez hermétique. Bien qu'elle savait qu'elle avait en sa possession une tente cela ne lui plaisait pas trop d'opter pour cette solution. Elle tenta sa chance à toutes les maisons qu'elle longeait sur le chemin mais voyant les refus catégoriques successifs se résigna à devoir aller à la cabane. Elle se situait près d'une ferme et paraissait désertée. Elle y déposa ses affaires et s'allongea sur de la paille, à même le sol. Les oiseaux chantaient à tue tête et le vent sifflait sans ses oreilles. Célia cru percevoir une voix humaine, un léger ronflement. Finalement elle remit en cause son imagination et ferma ses yeux dans un moment de calme absolu.

Le réveil se fit un par un chant de tonnerres assourdissants accompagnés par des vents orageux. Les planches de bois que composait le toit tremblaient fortement sous l'influence de la tempête. Elle se sentit en insécurité. La paille sur laquelle elle s'était endormie avait été incurvée par son poids. Elle reposa dans le trou que sa tête avait formé, cela lui servit de coussin. Les brindilles se déplacèrent à l'autre bout du tas de paille. Des bras se levaient. Célia se releva et se recula immédiatement. L'autre fit exactement les mêmes gestes lorsqu'elle entendit mon cri aigu. La panique m'envahissait, était-ce un malinien ? Fallait-il que je cours en vitesse pour espérer rester en vie ? Le soleil levant laissait découvrir une partie du visage qui laissa écarter la thèse que ce soit un hypothétique malinien.
- Qui est-ce ? demanda une voix féminine qu'elle reconnut.
- Eléna ? répondit t-elle hésitante
- Célia ! s'exclama Eléna joyeuse en sautant dans ses bras.
- J'en étais sûre. Les rendez-vous similaires, à des heures juxtaposées, au même endroit, c'était suspect. J'ai eu peur en pensant que je t'avais laissé la bàs toute seule sans t'avoir prévenu.
- On a eu une chance extraordinaire de se retrouver.
- Cette cabane m'a fait pensé à la tienne, celle de la ferme de tes parents.
La joie était tellement intense, qu'elle arrivait à peine à parler. Leurs déboires et leurs soucis s'évacuaient rapidement pour laisser place à leur amitié. Célia après un long câlin de retrouvailles proposa à Eléna de prendre ensemble un petit-déjeuner pour célébrer cet évènement et surtout pour nourrir leur faim.
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MessageSujet: Re: Les langues bleues (roman fantastique)   Les langues bleues (roman fantastique) Icon_minitimeLun 1 Nov - 12:37

Page 20


Elles s'assirent ace à face, sortirent quelques fruits et discutèrent :
-Alors comme ça toi aussi tu recherches l'amulette ? Demanda Célia
-Oui ! Répondit-elle. Je le fais pour mon père décédé, il y a deux jours
-Non c'est pas vrai. Mais pourquoi ne m'en as-tu pas parler ?
-Parce que je pensais que la cause de son décès vous ferait rire car il est mort en essayant d'avaler un grain de riz. Il est resté coincé au travers de sa gorge étroite. Et toi pourquoi tu fais cette mission ?
-Pour ma grand-mère, elle est décédée dans un accident d'après mes parents mais moi je pense plutôt qu'elle est morte de fatigue à la suite d'un effort terrible, c'est la photo accrochée à la porte de ma chambre qui me fait dire cela. Je ne voulais pas vous le dire par peur de plomber l'ambiance et puis à quoi ça servirait que vous le sachiez ?
-L'important maintenant c'est qu'on avance main dans la main jusqu'à notre objectif.
-Oui je pense que c'est la meilleure chose à faire. Le temple doit se trouver de l'autre côté du lac, dans les hauteurs suggéra Célia.
-J'ai entendu dire d'un vieux monsieur appartenant aux langues vertes qu'on y accédait grâce à une bâtisse ensorcelée se trouvant en ville, mais je crois qu'il avait perdu toute sa tête, pour me dire une telle absurdité.
-Euréka ! Allons-y, direction cette demeure magique !
-Tu as perdu la tête toi aussi ? Demande Eléna
-Souviens toi du papier, il disait «le vert tu écouteras». Je viens de comprendre la signification entière de ce morceau.
-Mais oui ! Donc il doit avoir raison, dépêchons-nous si on veut l'avoir trouver avant la tombée de la nuit.
Ils reprirent leur sac à dos et se mirent en route. Elles passèrent par le supermarché de la ville par lequel ils s'étaient tous réfugiés et elles se racontaient chacune leurs anecdotes :
-C'est ici que j'étais prise comme un sandwich parmi la foule indiqua Eléna. Je dégustais des petits gâteaux chocolatés, ils étaient délicieux.
-Moi je bousculais un peu tout le monde pour prendre mon nécéssaire
Elles prirent une tente quatre places pour avoir beaucoup d'espace, et Célia déposa celle qu'elle avait prit; des fruits par dizaines et d'autres provisions pour une semaine comme des boissons vitaminés, des gâteaux et surtout de l'eau. Célia se laissa tenter par une boite remplie de glace rose dont elle ne connaissait pas le parfum. Elles repartirent le tout répartit dans chaque sac et quittèrent la ville aussitôt.

Le soleil commençait à pointer le bout du nez. Célia et Eléna arrivèrent devant le «pont sauvage».
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