Sclérose en plaques
La première sclérose en plaques a été diagnostiquée pour la première fois en 1868 par le docteur Jean-Martin Charcot.
Cette maladie touche 80 000 personnes en France et on compte 2 000 nouvelles personnes chaque année sur notre territoire.
Elle débute souvent entre 20 et 40 ans (70 % des cas).
Après 20 années avec la maladie, on perd souvent la marche.
Aux États-Unis on utilise l'acide orotique ou l'ex-vitamine B13 en complément alimentaire pour traiter la sclérose en plaques.
Médicaments prometteurs :
* Le rituximab, un anticorps monoclonal permettant de faire baisser le nombre de Lymphocytes B aurait également une certaine efficacité sur l'évolution de la sclérose en plaque[30], ce qui est également un autre argument sur l'origine immunologique de la maladie.
* La Naltrexone est une molécule antagoniste compétitive des opiacés (endo et exogènes). Elle a été synthétisée pour le sevrage des toxicomanies aux opiacés. À la posologie de 50 mg/j, et est approuvée par la FDA (Food and Drug Admninistration - USA) dans cette indication. Cette molécule n'a pas encore fait l'objet d'essais cliniques qui en confirmeraient l'efficacité, mais est utilisée par certains médecins dans cette indication[31].
* Le fumarate[32], le laquinimod[33], le fingolimod[34], l'alemtuzumab[35], ainsi que le fampridine[36], sont en cours d'essais avec des résultats prometteurs (intérêt de la fingolimod et de la cladribine dans le traitement de la SEP[37])
L'UNISEP est un regroupement d'associations luttant contre cette maladie en France.