La quatrième Journée mondiale de lutte contre le paludisme aura lieu lundi. Une occasion de se mobiliser contre cette maladie mortelle.
Aujourd'hui, la moitié de la population mondiale est encore exposée au paludisme. Tous les ans, environ huit millions de personnes développent une forme sévère de la maladie, qui est notamment responsable du décès d'un jeune enfant toutes les quarante-cinq secondes en Afrique. Et pourtant, il est possible de prévenir ce fléau, d'abord par l'emploi de moustiquaires imprégnées d'insecticide de longue durée et ensuite grâce à l'administration de traitements médicamenteux adaptés.
Les moustiquaires, pour commencer, sont à l'honneur depuis quelques jours au Jardin du Luxembourg, à Paris. L'exposition réalisée à l'initiative du ministère des Affaires étrangères et européennes et en partenariat avec Roll Back Malaria est destinée à sensibiliser le grand public sur la lutte contre le paludisme. Ces moyens mécaniques de protection contre les piqûres de moustique, vecteurs de la maladie, sont très efficaces puisqu'ils ont permis de sauver plus de 900 000 vies en Afrique au cours des dix dernières années
La France, deuxième contributeur
Malheureusement, la lutte contre ce fléau enregistre encore un déficit de financement de quatre milliards de dollars chaque année. Cette somme est relativement modeste au regard des résultats attendus, puisqu'elle permettrait d'éviter des centaines de milliers de décès. "Ces dernières années, la lutte contre le paludisme a enregistré des succès importants et nous devons nous assurer qu'elle continue à être une priorité pour la communauté internationale", déclare le professeur Awa-Marie Coll-Seck, directrice exécutive du partenariat Roll Back Malaria. Il faut quand même noter que la France est le second contributeur mondial à la lutte contre le paludisme depuis 2004 (notre pays est le premier bailleur d'Unitaid et second dona...
Lire la suite de l'article : http://www.lepoint.fr/sante/paludisme-le-combat-doit-etre-intensifie-22-04-2011-1322486_40.php