Les infos insolites du 9 novembre 2011

Brésil : il est condamné pour avoir dit ''non'' le jour de son mariage



Un Brésilien a été condamné par la justice à verser une somme de 4 000 euros à son ex-fiancée pour lui avoir dit" non" devant l'autel.
Comme le rapporte le Huffington Post, le tribunal de Rio de Janeiro a condamné un Brésilien pour avoir planté sa fiancée devant l'autel. Les faits remontent au mois de septembre 2007. Alors que cette journée devait être la plus belle et la plus importante de sa vie, elle a tourné au cauchemar pour Cristiane Costa de Andrade lorsque son fiancé, Marcelo de Azevedo Fernandes, lui a tout simplement dit "non" devant leurs amis et leur famille. La fiancée éconduite a décidé de porter l'affaire devant le tribunal et, après plusieurs mois de procès, le verdict est tombé vendredi dernier.
Benedicto Abicair, le juge en charge de l'affaire, a condamné Marcelo de Azevedo Fernandes à verser à son ex-promise 4000 euros au nom du préjudice "matériel et moral" qu'elle a subi. Le juge a déclaré que "les souffrances et l'humiliation endurées par Andrade ne pouvaient être ignorées". Viviane Sines del Giudice, l'avocate d'Andrade a déclaré que pour le moment sa cliente ne souhaitait faire aucune déclaration concernant l'affaire.
Le journal O Estado de Sao Paulo a relevé plusieurs cas similaires. Cette année, dans l'Etat de Sao Paulo, un homme a été condamné à verser 3 300 euros à sa fiancée. Il avait décidé de rompre la veille de la date à laquelle le mariage était prévu. Mais attention, il n'y a nul sexisme dans ces affaires et il ne faut pas se fier à l'image de la pauvre jeune femme éplorée abandonnée devant l'autel. L'année dernière, une femme a été condamnée par le tribunal de Rio de Janeiro à verser une somme de 1 500 euros parce qu'elle avait décidé d'annuler le mariage 75 jours avant la date prévue !



Certains étudiants accusent Harvard d'être responsable de la crise




Alors que le mouvement "Occupy Wall Street", qui dénonce les abus du capitalisme financiers, gagne du terrain, certains étudiants de Harvard ont décidé de sécher les cours d'économie.

En ces temps de crise, les étudiants sont aux premières loges de la contestation du système financier capitaliste. Et même les étudiants d'économie de Harvard. Le 2 novembre dernier, 70 étudiants ont quitté le cours 'Economics 10', dispensé par Gregory Mankiw, pour protester contre l’idéologie qu’il relaie. Ils l'accusent d’être à l’origine des déséquilibres économiques actuels. Ils se posent contre une économie avide, sans soucis des autres. Une des organisatrices du mouvement a déclaré "nous devons utiliser notre éducation à bon escient et non pour des gains personnels", critiquant par là l’idéologie jugée conservatrice du professeur.

Dans une lettre ouverte, ces étudiants rebelles dénoncent "un cours qui épouse une vision spécifique –et limitée– de l’économie qui perpétue [croient-ils], les systèmes inefficaces et problématiques des inégalités économiques de notre société aujourd’hui". Certains se plaignent d'un cour qu'ils jugent partial : "Cette classe n’encourage pas la diversité des opinions. Les questions économiques ne sont pas toujours claires. Plusieurs points de vue devraient être présentés dans ce cours", peut-on lire. Si Harvard ne parvient pas à doter ses étudiants d’une compréhension large et critique de l’économie, leurs actions sont susceptibles de nuire au système financier mondial. Les cinq dernières années de turbulences économiques en ont été la preuve".

Le professeur Gregory Mankiw, qui est l'ancien président du Council of Economic Advisers sous la présidence de George W. Bush, n'est bien sûr pas d'accord avec ses étudiants mais déclare avoir un "profond respect" pour leur action, rapporte le Financial Times, relayé par Slate. Cependant, tous les étudiants ne sont pas du côté des protestataires et certains condamnent même cette action : "Cette classe n’a pas pour but de donner des réponses normatives sur la façon d’aborder les questions sociales. C’est censé introduire l’économie comme une science sociale" a ainsi déclaré un élève.




Source: http://www.gentside.com