Pare-brise : des excès qui vont se payer
Une enquête de l’association 40 millions d'automobilistes dénonce le "marketing anxiogène" des réparateurs de pare-brise. Ces réparations, vantées par la publicité comme gratuites se sont multipliés ces derniers temps. Elles coûteraient en réalité très chères aux assureurs, et au final aux automobilistes.
Les réparations en augmentation
Selon l'association qui a procédé à une enquête auprès d'assurés, d'assureurs et de réparateurs, le nombre de réparations de pare-brise est en constante augmentation, de l’ordre de 15% par an.
Au départ, le principe séduisait les assureurs puisqu’il permettait d’éviter le remplacement systématique d’un pare-brise en cas d’impact et de limiter le coût puisque la réparation d’un impact coûte quatre à cinq fois moins chère. Problème : au fil des années, les automobilistes se sont pris au jeu du zéro coût vanté par les réparateurs de pare-brise et multiplient les réparations non justifiées. Un rappel, un pare-brise est considéré en mauvais état s’il comporte un impact de plus de trois centimètres.
40 millions d’automobilistes estime que d'ici trois ans, la part de la garantie "bris de glace" devrait s'élever à 48 euros, soit une augmentation de 4% du montant de la cotisation pour un automobiliste. Une hausse confirmée par les assurances. "A un moment ou à un autre, on va devoir répercuter cette augmentation sur nos assurés", concède t-on à la Macif.
De l'acide sulfurique dans le Rhin
L'accident aurait pu déboucher sur une catastrophe écologique. Un navire rempli de 2.400 tonnes d'acide sulfurique a chaviré au petit matin jeudi sur le Rhin, côté allemand, à hauteur du site touristique du rocher de la "Lorelei". Il semblerait qu’il n’y ait aucune fissure dans le bateau. Selon les premières constatations, "il n'y a apparemment pas eu de fuite d'acide dans l'eau", a indiqué Ralf Schomisch, un porte-parole de la police de Coblence.
L'acide sulfurique, appelé aussi vitriol, est une substance corrosive. Elle est utilisée notamment dans les engrais et dans l'industrie pétrolière. Si elle se déversait dans le fleuve, elle pourrait être fatale à la flore et la faune du Rhin.
Deux disparus
Au moment de l'accident, deux membres d'équipage du Waldhof se trouvaient dans la salle de pilotage et les deux autres dans des cabines. Deux ont été retrouvés, mais deux autres sont portés disparus. L'un est allemand, l'autre tchèque.
Pour faciliter les recherches, la circulation fluviale a été suspendue sur cette portion très fréquentée du Rhin, au niveau de Sankt Goar, et un hélicoptère équipé de caméras à infrarouge s’est rendu sur place pour rechercher les deux hommes.
De nombreux accidents sont répertoriés au rocher de la "Lorelei". Il surplombe un endroit particulièrement étroit du Rhin, où le courant est très fort.
Source: http://info.sfr.fr/