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 L'actualité du 23 octobre 2011

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chuzzle
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MessageSujet: L'actualité du 23 octobre 2011   L'actualité du 23 octobre 2011 Icon_minitimeDim 23 Oct - 20:08

Réduire ses impôts, c'est encore possible



La pression fiscale devrait augmenter dans les années à venir pour redresser les finances publiques. Mais durant quelques mois encore, des échappatoires existent. À saisir rapidement.

L'impôt. Il fait fuir les uns, qui quittent la France pour des cieux fiscaux plus cléments (Suisse en tête). Il fait travailler les autres. La fiscalité française est si touffue que la comprendre, et la contourner, occupe des heures durant fiscalistes et autres ingénieurs patrimoniaux, payés à trouver le montage astucieux qui diminuera la facture fiscale de leurs clients.

L'impôt fait aussi débat. Sujet politique, il sera fonction du résultat de la présidentielle, l'an prochain. Mais, quel que soit le futur locataire de l'Elysée, le nécessaire redressement des finances publiques va rendre plus amère la potion fiscale, en France comme ailleurs. Cet automne, plusieurs grands patrons, Maurice Lévy (Publicis) en tête, se sont emparés du sujet, se déclarant prêts à payer plus, dans le sillage du gourou américain de la finance, Warren Buffet. Parti en guerre pour l'impôt jusqu'en Chine avec Bill Gates, celui que les investisseurs ont surnommé «le sage d'Omaha» et qui avoue payer moins d'impôt, proportionnellement, que sa secrétaire, n'a pas rencontré le succès espéré dans l'empire du Milieu.

Des niches fiscales de moins en moins généreuses
Dans certaines banques de gestion de fortune, on sent toutefois que le climat est en train d'évoluer. Face à l'endettement du pays, les mentalités changent. «Les impôts vont augmenter, la plupart de nos clients en sont conscients, estime Philippe Vayssettes, le président de la banque Neuflize OBC. La crise a fait prendre conscience à la clientèle fortunée qu'il faut régler le problème des finances publiques, et ses réactions face à l'augmentation des impôts sont moins épidermiques qu'il y a quelques années. Beaucoup disent qu'ils accepteraient de payer plus d'impôts, mais à condition que la charge soit équitablement répartie et qu'on s'attaque aux dépenses publiques.»

La France, ces dernières années, a cherché à rééquilibrer la fiscalité du travail et celle du patrimoine. Et les niches fiscales se sont faites moins généreuses. Pourtant, les Français restent addicts aux dispositifs permettant de réduire leurs impôts. «Tout le monde se bat pour payer moins d'impôt, mais pousser le système trop loin est destructeur de cohérence sociale», observe Mathilde Lemoine, directrice des études économiques et de la stratégie marchés de HSBC France. Les épargnants se sont précipités l'an dernier sur l'investissement immobilier locatif dans le cadre de la loi Scellier, qui leur permettait (pour les investissements réalisés en 2010) d'obtenir une réduction d'impôt équivalant à 25 % de leur mise, dans la limite de 300.000 euros. Cette année, le pourcentage de réduction d'impôt est passé à 22 % pour les achats dans des bâtiments BBC (basse consommation) et l'incertitude a plané de longs mois sur l'avenir du dispositif. Résultat, les Français ont tardé à investir. Le couperet vient de tomber lors de la présentation de la loi de finances 2012: la réduction d'impôt Scellier devrait passer à 18 % l'an prochain. Les particuliers tentés par une opération immobilière dans le neuf ont donc tout intérêt à agir vite s'ils veulent bénéficier du taux de 22 % , même si un amendement pourrait permettre, s'il est adopté, de prendre en compte les compromis de vente et non pas seulement les actes définitifs signés avant la fin de l'année. Mieux vaut pourtant éviter la précipitation, car économie d'impôt ne veut pas toujours dire bonne affaire.

Avant de se lancer dans une opération de défiscalisation, il faut faire l'effort de ne pas se laisser aveugler par les sirènes fiscales et voir l'intérêt économique de l'investissement. Ainsi que sa sortie. Une fois ces précautions prises, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups? Bâtir un patrimoine, le conforter tout en réduisant l'impôt sur le revenu qu'il faudra payer l'an prochain. Pour cela, il faut investir avant la fin de l'année. L'impôt payé en 2012 portera sur les revenus encaissés cette année. Ce sont donc aussi les charges, dépenses et investissements effectués en 2011 qui viendront alléger l'impôt à payer l'an prochain.

Les particuliers connaissent les grandes lignes du budget 2012, à quelques bémols près. Il faut encore attendre le vote de l'Assemblée nationale et du Sénat pour avoir le détail précis des mesures. Sur certains points, des aménagements sont déjà envisagés. Le ralentissement de la croissance, synonyme de moindres rentrées fiscales, va imposer de trouver des recettes. La fiscalité risque d'être plus lourde au cours des prochaines années et les leviers pour la réduire moins nombreux. Une raison de plus de profiter des leviers qui existent aujourd'hui.

Eviter les chausse-trapes de la défiscalisation
Mais dans la kyrielle de placements et de mécanismes existants, il est souvent difficile de trouver son chemin. Le dossier que vous propose aujourd'hui LeFigaro Magazine, avec les équipes du Particulier (groupe Figaro), est conçu pour vous aider à réduire la pression fiscale sans tomber dans les chausse-trapes de la défiscalisation. Nous avons donc passé au crible les placements immobiliers, les produits financiers, notamment les FIP, les FCPI et les Sofica, ainsi que l'investissement outre-mer et les travaux à réaliser dans son logement, qui peuvent permettre de payer moins d'impôts l'an prochain, qu'il s'agisse de l'impôt sur le revenu ou, dans certains cas (investissements directs dans les PME, dons, etc.), de l'ISF. Et, pour défiscaliser intelligemment, nous vous donnons d'autres pistes pour réduire la pression fiscale, par exemple en investissant dans la forêt ou en s'endettant. À vous de jouer. -

Limiter les dépenses pour freiner la hausse des impôts

On l'oublie trop souvent: on paie des impôts pour financer des dépenses publiques. Un des moyens de limiter la hausse des impôts est de réduire celles-ci. Il faudra le faire, et se demander quelles sont les dépenses vraiment utiles», explique Mathilde Lemoine. Dans un rapport présenté en juillet dernier, le Conseil d'analyse économique estime une réforme fiscale nécessaire et prône une refonte du système des niches fiscales. Pour restaurer la confiance dans l'équité de notre système fiscal, il conseille de «mieux lier l'impôt à la capacité contributive». Mais il avertit: «Inciter à l'investissement suppose qu'on ne commette pas l'erreur, au nom de la simplification de notre système fiscal, d'une taxation confiscatoire des revenus du capital.» La politique fiscale est un exercice délicat, car au bout du compte, trop d'impôt tue l'impôt.



Source: http://www.lefigaro.fr
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MessageSujet: Re: L'actualité du 23 octobre 2011   L'actualité du 23 octobre 2011 Icon_minitimeDim 23 Oct - 20:11

Crise de l'euro : les Français sont très pessimistes



Pour 79% d'entre eux, il s'agit de la crise «la plus grave» de ces dernières années, selon un sondage publié par le JDD. Seuls 4% s'attendent à un mieux dans les six prochains mois.

La crise de la dette, qui secoue la zone euro, mine profondément les Français. Il s'agit, pour 79% d'entre eux, de la crise «la plus grave» de ces dernières années, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche . Face à la situation économique et sociale actuelle de la France, 53% des sondés se disent «révoltés», tandis que 29% sont «résignés». Une résignation qui explique sans doute pourquoi le mouvement des «indignés», qui a débuté en Espagne au printemps dernier et s'est répandu à travers l'Europe et jusqu'aux États-Unis, n'a pas pris en France.

Les Français sont, en effet, très pessimistes. Seuls 4% d'entre eux croient à une sortie de crise dans les six prochains mois. Près de la majorité (46%), en revanche, n'attendent pas d'amélioration avant 2014. «Ce sondage met en exergue le malaise des Français», explique Frédéric Dabi, directeur du Pôle opinion de l'Ifop. «Pour eux, il s'agit d'une crise grave dont ils ne voient pas la sortie et sur laquelle les politiques ne peuvent pas peser.» Pour autant, ils se préparent à 57% à des «mesures douloureuses et difficiles». Ils sont d'ailleurs prêts à faire des sacrifices, notamment à tailler dans leurs dépenses «de confort» et dans leur budget vacances, souligne l'étude.

Interrogés sur les causes de la crise, 52% des Français pointent du doigt le rôle des marchés financiers. Loin derrière, le gouvernement (26%), les banques (15%), l'Union européenne (10%), les Français dans leur ensemble (6%), les pays émergents (5%) et les entreprises (1%) sont également jugés partiellement responsables de la crise actuelle. «Paradoxalement, alors que leur attachement à l'UE est souvent ténu, les Français sont pour plus d'Europe», analyse Frédéric Dabi. Pour preuve, ils se disent favorables à la création d'un ministère européen de l'Economie.

Fil conducteur de l'élection présidentielle
Alors que les dirigeants européens se réunissent ce dimanche à Bruxelles pour apporter une réponse coordonnée à la crise, les Français ont déjà une idée de ce que l'État pourrait faire : 63% d'entre eux estiment que le gouvernement doit prendre une participation dans les banques, soit en devenant actionnaire majoritaire de ces établissement, soit en les nationalisant. Malgré leur inquiétude, 23% des sondés préfèreraient que l'État s'abstienne tout simplement d'intervenir. Peut-être pensent-ils que l'économie française ne peut qu'en souffrir, alors que le gouvernement se prépare à réviser à la baisse ses prévisions de croissance pour 2012, aujourd'hui encore fixées à 1,75 %. «Une partie de l'opinion publique continue de penser que lorsqu'on s'occupe de la Grèce, on ne s'occupe pas des Français», déplore Pierre Giacometti, le conseiller en opinion du président de la République, dans les colonnes du Monde.

Pourtant, à quelques mois de l'élection présidentielle, la crise de la zone euro sera le fil conducteur de la campagne. Nicolas Sarkozy s'exprimera sur ce sujet à la télévision jeudi prochain, au lendemain du deuxième sommet européen, c'est-à-dire une fois que des décisions fermes auront été prises. Un rendez-vous crucial avec les Français, alors que la cote de popularité du président est en berne. «Même si on le crédite d'un certain courage, rien ne lui sera compté tant qu'il y aura un manque de visibilité sur la sortie de crise», analyse Pierre Giacometti dans Le Monde.



Source: http://www.lefigaro.fr
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