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 L'actualité du 24 octobre 2011

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chuzzle
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MessageSujet: Re: L'actualité du 24 octobre 2011   L'actualité du 24 octobre 2011 Icon_minitimeLun 24 Oct - 18:51

Risques de récession en France



L'activité économique française reculerait sur le mois d'octobre. L'industrie et surtout les services sont en berne, selon l'indice avancé PMI établi pour le mois d'octobre par Markit.

Inquiétant signal. L'indicateur avancé de la conjoncture, le PMI, s'est replié en octobre à 46,8 points, contre 50,2 en septembre, rapporte Markit Economics. L'indice, publié sous sa version provisoire, est donc passé sous la barre des 50, traduisant ainsi une contraction de l'activité.

«Les données PMI sont pour l'instant conformes à un taux de croissance négatif (de l'ordre de -0,5 ou -0,6%) pour le quatrième trimestre», autrement dit un début de récession, s'inquiète Jack Kennedy, économiste chez Markit. Le gouvernement français, qui table encore officiellement sur une croissance de 1,75% en 2012, laisse entendre depuis vendredi qu'il révisera à la baisse cet objectif.

La contraction de l'activité a particulièrement touché le secteur des services. Il a enregistré sa plus forte baisse depuis 27 mois, à 46 points, contre 51,5 en septembre. L'industrie ne va pas beaucoup mieux. Malgré une légère amélioration, elle a subi son troisième mois consécutif de recul, à 49 points contre 48,2 le mois précédent.

«Les répercussions de la crise de la dette européenne se font cruellement sentir sur l'économie réelle», note Jack Kennedy. Markit Economics enregistre ainsi «un nouveau recul de la confiance dans le secteur des services». «L'incertitude grandissante entourant l'évolution de la conjoncture économique conduit en effet les entreprises à réviser à la baisse leurs perspectives d'activité à douze mois, l'optimisme des prestataires de services affichant en outre son plus bas niveau depuis avril 2009», note l'institut d'études financières.

Signe laissant peu d'espoir quant à un retournement rapide de la conjoncture, les entreprises ont observé une baisse du volume des nouvelles affaires, «la plus forte depuis presque deux ans», relève Markit Economics. Dans les services plus particulièrement, les prestataires s'inquiètent »du plus fort recul des nouveaux contrats depuis juillet 2009». Dans l'industrie, c'est la baisse des ventes qui alarme. Une tendance observée à la fois à l'export et sur le marché national.

Ralentissement en Allemagne
Le coup de frein de l'activité ne concerne pas seulement la France, mais aussi l'industrie allemande. Pour la première fois depuis deux ans, l'indice PMI pour ce secteur a reculé à 48,9 points en octobre, contre 50,3 en septembre. À la différence de l'Hexagone toutefois, les services sont repassés au-dessus de la zone des 50 points marquant une progression de l'activité, à 52,1 points, contre 49,7 points le mois précédent. Dans l'ensemble, note Tim Moore, économiste chez Markit, «les incertitudes concernant la zone euro expliquent en grande partie, selon les entreprises, les reports d'investissement et les coupes dans les dépenses non essentielles».

Dans l'ensemble de la zone euro, l'indice PMI a continué à se contracter en octobre à 47,2 points, contre 49,1 en septembre, selon Markit. «La dégradation de la conjoncture ne se limite plus aux seuls pays de la périphérie», souligne Chris Williamson, chef économiste chez Markit.



Source: http://www.lefigaro.fr
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MessageSujet: Re: L'actualité du 24 octobre 2011   L'actualité du 24 octobre 2011 Icon_minitimeLun 24 Oct - 18:53

Le coût social de la rigueur va s'envoler mi-2012




Pour l'association de directeurs de ressources humaines Entreprise & Personnel, la mise en œuvre d'une véritable politique d'austérité après l'élection présidentielle ne fait aucun doute.

Des larmes et du sang. Après «une année de transition» liée à l'espoir d'une reprise - finalementdouché par la crise des dettes souveraines - et à l'attente de la présidentielle, les Français vont devoir se préparer au pire. C'est, en substance, ce que promet l'association de DRH, Entreprise & Personnel (E & P), dans le cru 2011 de sa note de conjoncture sociale. «Le scénario de l'automne 2012 risque d'être fortement déceptif et les dossiers dans l'actualité, autant de détonateurs, quelle que soit la majorité sortie des urnes», pronostique Jean-Pierre Basilien, son auteur.

Pour lui, la mise en œuvre d'une véritable politique de rigueur, au sortir de l'élection présidentielle, ne fait plus aucun doute. «Avec le processus électoral, la mise sur la table de propositions, les Français vont mettre leurs espoirs de changement dans la politique», prévient-il. Mais ces attentes «risquent d'être déçues» sous le poids des réalités économiques. «Ce sont, quelle que soit la majorité qui sortira des urnes, des politiques d'austérité, de restriction budgétaire, d'augmentation des impôts directs et indirects qui nous attendent», affirme ainsi Jean-Pierre Basilien, avec à la clé «une remise en cause progressive» des amortisseurs sociaux qui, s'ils ont bien fonctionné pendant la crise, apparaissent dépassés.

Douche froide post-électorale
La question n'est donc plus de savoir si la rigueur, à la sauce grecque ou britannique, deviendra une réalité en France. «Dans toutes les dimensions de la protection sociale, des changements vont devoir être engagés au nom de la réduction de la dette, de la compétitivité de notre économie et de l'emploi», jure E & P. Les interrogations portent plutôt sur le degré d'acceptabilité des politiques d'austérité développées. «A quel moment le coût social sera-t-il jugé insupportable, par quelles catégories sociales ?, s'interroge Jean-Pierre Basilien. Où se situera la fracture ? Le socle de cohésion sociale se brisera-t-il ?» Si le pire n'est jamais certain, on n'en est vraiment plus très loin. Tout dépendra au final, selon l'association, de «la représentation que les citoyens se feront de la justice sociale» de la politique mise en œuvre, «de la juste contribution de chaque groupe social aux efforts».

La douche post-électorale risque d'être d'autant plus glacée que trois dossiers sociaux majeurs seront au cœur des débats présidentiels. Primo l'emploi, «première préoccupation des Français», associé à la compétitivité de l'économie et un objectif de baisse du coût du travail. «Le ralentissement brutal de la croissance ne pourra avoir qu'un effet négatif sur le taux de chômage : les chiffres des prochains mois ne devraient pas être bons et pourraient se rapprocher, voire dépasser les 10 %», annonce l'association. Secundo, l'emploi des jeunes et l'efficience du système éducatif afin de trouver une solution aux «18.0000 perdus de vue» qui sortent chaque année de l'école sans diplôme. Et tertio, la préservation d'un socle de protection sociale. «Par une fiscalisation des cotisations ? Par une baisse conjointe des prestations ?», se demande E & P. «En tout cas, on n'évitera pas la question de son coût et de son financement», prédit Jean-Pierre Basilien.



Source: http://www.lefigaro.fr
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MessageSujet: Re: L'actualité du 24 octobre 2011   L'actualité du 24 octobre 2011 Icon_minitimeLun 24 Oct - 18:54

École primaire : les ressources varient de un à dix



Sorties culturelles, livres, ordinateurs: de fortes disparités existent selon les communes.

Dans les écoles primaires, les crédits scolaires varient de un à dix. Soit de 13 à 130 euros par élève et par an. En effet, si le salaire des enseignants est à la charge de l'État, l'entretien, l'équipement, etc., échoient aux communes. D'où de fortes disparités, notamment pour le financement des sorties scolaires et l'équipement en informatique, selon une enquête qui vient d'être réalisée par le SNuipp , premier syndicat du premier degré, l'Association nationale des directeurs de l'éducation des villes (Andev) et l'Association des maires ruraux de France (AMRF).

Alors que 17% des écoles déclarent entre 15 et 30 euros de crédits par élève, 6% ont plus de 75 euros, la moyenne tournant autour de 47 euros. Ces disparités concernent tous les domaines. Dans telle école, la mairie va fournir l'ensemble de la papeterie, alors qu'ailleurs on fait appel aux familles. Plus de 41% des écoles bénéficient d'un financement permettant d'assurer les sorties en bus, 67% pour assurer les déplacements à la piscine, 86% pour les photocopieurs. En matière culturelle, si 42% affirment ne bénéficier d'aucun financement pour les spectacles et les visites, les mieux dotées (21,05%) perçoivent, elles, plus de 1 000 euros par an.

Pour compenser les écoles demandent aux familles de participer financièrement via «les coopératives scolaires ». Ce sondage corrobore une enquête menée par la Cour des comptes en 2008. Dans ce rapport, «Les communes et l'école de la République», la Cour des comptes affirmait qu'«alors qu'elle doit corriger les inégalités financières, socioculturelles et géographiques, l'organisation actuelle de l'école les laisse souvent persister, lorsqu'elle ne contribue pas à les accroître ». La dotation variait alors d'un ordinateur pour cinq élèves à Meursac (Charente-Maritime, 1 006 habitants), à un seul poste pour 138 élèves aux Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône, 19.043 habitants.)

Des dispositifs extrascolaires
De même, les fournitures scolaires et les manuels sont financés entre 31 euros et 64 euros par élève suivant les communes. Enfin, ces dernières peuvent développer des dispositifs extrascolaires, du sport ou du soutien scolaire mais ces activités «relèvent du libre choix des communes et non d'une obligation légale», regrettait la Cour des comptes. Les enfants de la ville de Paris sont particulièrement bien servis. De nombreuses prestations périscolaires ou extrascolaires sont offertes. Dans chaque classe d'école primaire, des professeurs de la ville de Paris interviennent en arts graphiques, musique et éducation physique et sportive. Au nombre de 827 en 2005, ces personnels dispensaient chacun 20 heures d'enseignement, soit un total d'environ 16.500 heures de cours et un coût global de 38,8 millions d'euros.

Bref, l'école est plus ou moins gratuite selon le lieu où l'on habite. Et sans surprise, ce sont les petites écoles situées dans de petites communes qui sont les plus désavantagées. Pour contrebalancer ces inégalités, les trois associations proposent de rédiger une charte nationale d'équipement. «Une remise à plat des responsabilités et de la répartition des charges en matière éducative entre l'État et les communes est indispensable» pour 97% des professionnels de l'éducation interrogés dans le sondage.


Source: http://www.lefigaro.fr
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